Ici, dans cette petite commune du Caldagués c’est madame le maire
qui joue les cicerones pour ces journées européennes du patrimoine.
C’est avec le sourire que Véronique Talon accueille les visiteurs
sur le parvis de l’église. Dés l’entrée dans l'édifice
religieux des tirages à disposition racontent l’histoire tragique
de ce village bombardé par les Allemands, aux maisons entièrement
incendiées. Seul le lieu de culte en réchappe d’où le titre
« toujours debout » de cette exposition. Des documents
qui révèlent Saint Martial avant la destruction en juin 1944 . Une
photo serait à l’origine du drame, elle montre le prêtre, le
maire et un détachement du groupe Revanche. Quelqu’un fera
circuler le cliché pris en avril 1944. L’élément déclencheur
restera sans doute l’exécution par le maquis de trois officiers
allemands. Et miracle aucun habitant du petit bourg ne sera blessé
ou tué. La discussion s’engage, les visiteurs échangent entre
eux, recoupent des informations qui permettent de reconnaître tel ou
tel sur les instantanés. Les participants apprendront l’existence
d’un tunnel qui passe sous l’église . L’exploration par deux
hommes de la commune évoque son effondrement au-delà des murs. Un
souterrain pour qui ? Pour quoi ? Depuis quand ? Le
mystère restera entier. La discussion se poursuivra à la salle des
fêtes autour d’ un copieux goûter.
Cristiane et Juan futurs praticiens dentaires !
Ils sont portugais et viennent d’emménager dans la seule station thermale du Cantal. Ce jeudi, ils se trouvaient en rendez-vous pour divers contacts, mais surtout pour rencontrer l’équipe municipale qui prit un soin attentif de leur présenter sa localité. Le président de l'union régionale des professionnels de santé Eric Lenfant participait à cette rencontre. La journée se prêtait mal à une telle déambulation. Le ciel se montrait capricieux. D’une couverture nuageuse et fraîche avant midi, il passait à un timide soleil en matinée, entrecoupée de diverses averses, voire de bourrasques neigeuses. Les hôtes, depuis le green cab, entamaient une promenade dans la cité. La délégation s’arrêtait du côté de la piscine et de ses aménagements en cours d’adaptation, mais aussi pour décrire l’école que leur fillette de 4 ans fréquentera. Puis le cinéma, la mairie, les rues jusqu’à la source du Par avec des pauses auprès des commerçants, le musée Géothermia, l’eau qui coule à 82° a