Ici, dans cette petite commune du Caldagués c’est madame le maire
qui joue les cicerones pour ces journées européennes du patrimoine.
C’est avec le sourire que Véronique Talon accueille les visiteurs
sur le parvis de l’église. Dés l’entrée dans l'édifice
religieux des tirages à disposition racontent l’histoire tragique
de ce village bombardé par les Allemands, aux maisons entièrement
incendiées. Seul le lieu de culte en réchappe d’où le titre
« toujours debout » de cette exposition. Des documents
qui révèlent Saint Martial avant la destruction en juin 1944 . Une
photo serait à l’origine du drame, elle montre le prêtre, le
maire et un détachement du groupe Revanche. Quelqu’un fera
circuler le cliché pris en avril 1944. L’élément déclencheur
restera sans doute l’exécution par le maquis de trois officiers
allemands. Et miracle aucun habitant du petit bourg ne sera blessé
ou tué. La discussion s’engage, les visiteurs échangent entre
eux, recoupent des informations qui permettent de reconnaître tel ou
tel sur les instantanés. Les participants apprendront l’existence
d’un tunnel qui passe sous l’église . L’exploration par deux
hommes de la commune évoque son effondrement au-delà des murs. Un
souterrain pour qui ? Pour quoi ? Depuis quand ? Le
mystère restera entier. La discussion se poursuivra à la salle des
fêtes autour d’ un copieux goûter.
Un geste qui sauve...
La méthode de Heimlich, également appelée compressions abdominales, s’avère une technique de premier secours utilisée en cas d’étouffement par un corps étranger qui obstrue totalement les voies respiratoires d’une personne consciente. Elle vise à provoquer une surpression dans les poumons pour expulser « l’intrus ». Le chauffeur de leur car de ramassage scolaire s’étouffait avec le bonbon qu’il suçait. Ils réagissaient immédiatement, lui appliquaient cette méthode de Heimlich. Six collégiens de Louis-Pasteur : Mano Pons, Lexie Taillade, Simon Larousse, Romain Faubry, Hélène Charriaud et Léo Juéry, effectuaient le geste juste qui sauve. D’aucuns appelaient les secours. Se mettait en place la chaîne pour la survie effective du chauffeur. L’incident se déroulait courant mars. La mairie de Chaudes-Aigues pour ce bel acte de sang froid, solidarité et courage récompensait leur bravoure au cours d’une cérémonie mardi dernier. Michel Brousse, maire de Chaudes-Aigues, rappelait...