Ici, dans cette petite commune du Caldagués c’est madame le maire
qui joue les cicerones pour ces journées européennes du patrimoine.
C’est avec le sourire que Véronique Talon accueille les visiteurs
sur le parvis de l’église. Dés l’entrée dans l'édifice
religieux des tirages à disposition racontent l’histoire tragique
de ce village bombardé par les Allemands, aux maisons entièrement
incendiées. Seul le lieu de culte en réchappe d’où le titre
« toujours debout » de cette exposition. Des documents
qui révèlent Saint Martial avant la destruction en juin 1944 . Une
photo serait à l’origine du drame, elle montre le prêtre, le
maire et un détachement du groupe Revanche. Quelqu’un fera
circuler le cliché pris en avril 1944. L’élément déclencheur
restera sans doute l’exécution par le maquis de trois officiers
allemands. Et miracle aucun habitant du petit bourg ne sera blessé
ou tué. La discussion s’engage, les visiteurs échangent entre
eux, recoupent des informations qui permettent de reconnaître tel ou
tel sur les instantanés. Les participants apprendront l’existence
d’un tunnel qui passe sous l’église . L’exploration par deux
hommes de la commune évoque son effondrement au-delà des murs. Un
souterrain pour qui ? Pour quoi ? Depuis quand ? Le
mystère restera entier. La discussion se poursuivra à la salle des
fêtes autour d’ un copieux goûter.
D’Aubrac à Braco avec Cyril Cros
À 28 ans il est gérant de sa propre entreprise ? Après des études en communication, il obtient un Master marketing du Sport à Toulouse.Ce diplôme est une formation de plus en plus demandée, qui prépare les apprenants à travailler dans l'industrie en pleine croissance du sport-business. Elle inclut non seulement les clubs et fédérations, mais aussi les agences de diffusion, les équipementiers, les compagnies de loisirs sportifs. Il se dirige donc vers Décathlon, où il devient vendeur au rayon du cycle, avec pour objectif de développer la location et les services durables… Responsable pendant deux ans d’une équipe. Cette mission chez ce distributeur requiert de la mobilité. Mais la rencontre imprévue avec l’âme sœur qui souhaite demeurer à Clermont-Ferrand pour terminer ses études complique les choses avec son employeur. « J’ai donc décidé de m’installer ici, mes parents y habitent. C’est mon pied-à-terre . » Par l’autoroute la capitale auvergnate reste proche en...