Samedi les bleues recevaient
leurs homologues de Murat pour une soirée pleine de sport pour le
compte du championnat du Cantal. Les Caldagués ont gagné « à
la maison » leur premier match. Elles sont revenues d’Aurillac
le week-end dernier avec une victoire. Fortes de ce bon début de
saison, elles entamaient la rencontre avec un relatif optimisme
n’oubliant pas qu’elles furent toujours défaites par leurs
hôtes. Chaque fois que l’on perd chacun relève quelques
justifications à ce déboire : arbitrage orienté, adversaire
peu fair-play. Une liste longue à répertorier. On pourrait certes
pointer des « erreurs d’arbitrage » qui n’auraient aucunement
changé l’issue du résultat. Samedi soir les Bleues ont trouvé
sur leur route des visiteuses plus aguerries, plus réalistes aussi.
Ces deux « qualités » ont dicté leur différence tout
au long de la veillée. Carole Sadron marquée, voire scotchée en
permanence par une rivale au gabarit nettement plus corpulent, a été
privée trop souvent de réussite. Les bleues n’arrivaient pas à
concrétiser leurs actions avec toujours ce petit rien qui obstrue le
fond des filets. Quand elles ne subissaient pas un contre qui venait
réduire à néant leurs efforts. Les Murataises un cran au-dessus
imposaient leur jeu et profitaient de tout pour s’échapper au
score. En deuxième période les Caldagués se trouvaient moins
malmenées. Le public nombreux et familial malgré ses encouragements
n’évitait pas la défaite. Un match d’apprentissage pour des
thermales vindicatives. Avec une gardienne qui sauve de la déroute
et le duo Angélique Rigal Lysiane Bonnet socle de la cohésion
jamais à l’abandon contre une équipe plus jeune. Ce fut une
jolie soirée de sport quand même en attendant la prochaine
victoire.
Une plongée au cœur de l'histoire à Anterrieux
Sous l’impulsion de Cindy Chalmeton, enseignante et maître formatrice à Pierrefort, et de l’association « Les Chemins de la Résistance », un projet pédagogique d’envergure voyait le jour. Il impliquait plusieurs établissements de la circonscription de Saint-Flour. Ce projet tissait des liens entre les écoles de Chaudes-Aigues, Pierrefort, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Neuvéglise et Saint-Urcize autour de la thématique du maquis local. Le point d’orgue de ce travail devenait une date mémorable à Anterrieux, où 94 jeunes esprits, tout juste sortis de l’enfance, sont venus approfondir les secrets de dossiers étudiés avec passion en classe. Chaque section de cours moyen avait levé le voile sur un pan spécifique de cette période sombre et héroïque. Pierrefort avait exploré le courage des Justes. Saint-Martin-sous-Vigouroux avait mis en lumière la famille Souquières-Ricard. Saint-Urcize avait retracé le périple des gamins marseillais fuyant la tourmente. Chaudes-Aigues avait rendu h...