Une
placette témoin en forêt de Paulhac
Depuis
1992, l’O N F s’investit dans le contrôle à long terme des
écosystèmes forestiers par le réseau RENECOFOR « RÉseau
National de suivi à long terme des ECOsystèmes FORestiers ».
Ce service a pour mission de détecter d’éventuels changements à
long terme dans le fonctionnement d’une grande variété de
biotopes et de mieux comprendre les raisons de ces changements. En
Caldagués réside la seule « placette » de l’étude des
milieux biologiques sylvains dans le Cantal, en pinière sectionnelle
de Paulhac. Cette « réserve » échappe au public dans le
cadre d’un suivi scientifique européen. À plusieurs reprises,
celle-s’est trouvée vandalisée, cadenas fracturé et disparu,
cela signifie que des personnes indélicates se rendent sur les
lieux. Cueillette des champignons plaisir d’ennuyer le service de
surveillance ou le technicien ? « La
présence humaine sur cette emprise pourrait détruire 25 ans de
relevés de terrain… ce qui serait fort dommageable. » Lâche
Thierry Houberdon.
D’autant que la forêt sectionnelle de Paulhac représente 48,45
hectares et celle grillagée n’est que de 0,5 ha (soit 1 %).
La recherche mycologique peut se faire partout ailleurs !
RENECOFOR constitue la partie
française d’un ensemble de sites permanents
installés dans 34 pays européens. Cette volonté découle des
dégâts constatés sur les bois attribués aux « pluies acides »,
dans l’est de la France et de l’Europe. Protocole d’étude de
dégradation de la litière en cours actuellement, bandes de relevés
floristiques, répertoires quinquennaux, bisannuels... sur les pins
sylvestres, observations sur le débourrement des bourgeons,
croissance de la végétation environnante témoignent et attestent
des évolutions. RENECOFOR se métamorphose donc pour mieux
contribuer à répondre à ces nouvelles questions. Découvrir
les résultats après plus de 20 ans de suivi dans des domaines
variés tels que l’altération atmosphérique, l’alimentation des
arbres, la biodiversité et le climat.. Thierry Houberdon responsable
de l’espace affirme et informe « Si
réellement il y a un besoin impérieux de se rendre sur la placette,
il reste judicieux de me contacter afin que j’ouvre et que
j’explique les emplacements à ne pas piétiner. » Par
ailleurs il peut s’envisager la possibilité d’effectuer des
séquences pédagogiques par petits groupes, écoles, associations,
etc.
Aux fâcheux de comprendre les conséquences de leurs actes.
Thierry Houberdon Technicien
forestier territorial 04.71.23.52.39 thierry.houberdon@onf.fr