Le SYTEC organise, depuis 2
ans, des rencontres avec le grand public dans les communes du
territoire. Une trentaine de personnes avait répondu à l’appel,
dont Vital Gendre le maire de Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues.
Questions, éclaircissements, interrogations, trucs et
astuces nourrissaient les conversations. Chacun dans les mains
un guide, soit un répertoire ou une fiche de tri, mais également un
vade-mecum pour le compostage, les pratiques écologiques ou
économiques pour dire stop au gâchis. La salle des fêtes bruissait
comme une ruche. Chaque année en France le gaspillage alimentaire
représente entre 20 et 30 kilogrammes par habitant. Un opuscule
abordait ce problème et apportait des solutions simples. Mieux
acheter pour mieux consommer. Congeler pour ne pas jeter de
nourriture. Donnait les équivalences d’une cuillère à café...
Les durées de conservation. Sublimer les restes. De tous âges et
toutes situations sociales on apprenait à fabriquer de la lessive.
On causait
paillage, jardinage, semences, recyclage. Les participants montraient
de l’intérêt pour chacun des ateliers. Partager, échanger,
dialoguer. Comme pour mettre en pratique et démontrer facilité et
possibilités des conseils le film de Martin Esposito « Le
potager de mon grand-père »
était projeté devant un public attentif. Sensibilisé aux usages de
l’aïeul le milieu rural n’a pas encore tout à fait perdu, voire
oublié, les bonnes habitudes des anciens. Échanger
sur la protection de l’environnement. Deviser sur nos comportements
au quotidien utiles et nécessaires, parfois futiles. Ce documentaire
demeure avant tout un hommage assumé au temps, à la simplicité et
à la patience du cultivateur. Respecter tout ce patrimoine
immémorial de gestes et d’actes vernaculaires qui ne doivent pas
disparaître. Cette matinée intergénérationnelle de partage de
recettes, d’expériences s’achevait autour d’un goûter,
préparé uniquement avec des produits en parfaite adéquation avec
les conseils édictés.
D’Aubrac à Braco avec Cyril Cros
À 28 ans il est gérant de sa propre entreprise ? Après des études en communication, il obtient un Master marketing du Sport à Toulouse.Ce diplôme est une formation de plus en plus demandée, qui prépare les apprenants à travailler dans l'industrie en pleine croissance du sport-business. Elle inclut non seulement les clubs et fédérations, mais aussi les agences de diffusion, les équipementiers, les compagnies de loisirs sportifs. Il se dirige donc vers Décathlon, où il devient vendeur au rayon du cycle, avec pour objectif de développer la location et les services durables… Responsable pendant deux ans d’une équipe. Cette mission chez ce distributeur requiert de la mobilité. Mais la rencontre imprévue avec l’âme sœur qui souhaite demeurer à Clermont-Ferrand pour terminer ses études complique les choses avec son employeur. « J’ai donc décidé de m’installer ici, mes parents y habitent. C’est mon pied-à-terre . » Par l’autoroute la capitale auvergnate reste proche en...