Le SYTEC organise, depuis 2
ans, des rencontres avec le grand public dans les communes du
territoire. Une trentaine de personnes avait répondu à l’appel,
dont Vital Gendre le maire de Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues.
Questions, éclaircissements, interrogations, trucs et
astuces nourrissaient les conversations. Chacun dans les mains
un guide, soit un répertoire ou une fiche de tri, mais également un
vade-mecum pour le compostage, les pratiques écologiques ou
économiques pour dire stop au gâchis. La salle des fêtes bruissait
comme une ruche. Chaque année en France le gaspillage alimentaire
représente entre 20 et 30 kilogrammes par habitant. Un opuscule
abordait ce problème et apportait des solutions simples. Mieux
acheter pour mieux consommer. Congeler pour ne pas jeter de
nourriture. Donnait les équivalences d’une cuillère à café...
Les durées de conservation. Sublimer les restes. De tous âges et
toutes situations sociales on apprenait à fabriquer de la lessive.
On causait
paillage, jardinage, semences, recyclage. Les participants montraient
de l’intérêt pour chacun des ateliers. Partager, échanger,
dialoguer. Comme pour mettre en pratique et démontrer facilité et
possibilités des conseils le film de Martin Esposito « Le
potager de mon grand-père »
était projeté devant un public attentif. Sensibilisé aux usages de
l’aïeul le milieu rural n’a pas encore tout à fait perdu, voire
oublié, les bonnes habitudes des anciens. Échanger
sur la protection de l’environnement. Deviser sur nos comportements
au quotidien utiles et nécessaires, parfois futiles. Ce documentaire
demeure avant tout un hommage assumé au temps, à la simplicité et
à la patience du cultivateur. Respecter tout ce patrimoine
immémorial de gestes et d’actes vernaculaires qui ne doivent pas
disparaître. Cette matinée intergénérationnelle de partage de
recettes, d’expériences s’achevait autour d’un goûter,
préparé uniquement avec des produits en parfaite adéquation avec
les conseils édictés.
Le baptême de l’air d’Intergénération
Quelque cinquante adhérents d’Intergénération viennent de passer une huitaine au Portugal, de Porto à Lisbonne, un voyage en terre inconnue. La majorité effectuait son premier déplacement en avion. Question dépaysement à Porto, c’est presque raté dès le deuxième jour puisqu’ils découvrent le pont Maria Pia, un viaduc qui franchit le Douro. Ce premier pont ferroviaire en arc conçu par Gustave Eiffel joignait les deux rives du fleuve. Inauguré en novembre 1877, il est désaffecté en 1991. Il a servi de brouillon pour notre Garabit dont le chantier de construction, s’ouvrait en janvier 1880, se terminait en septembre 1884. Mardi, ils appréciaient la capitale du nord du Portugal avec son quartier historique répertorié au patrimoine mondial. Mercredi en route pour Braga, la Rome du Portugal. La visite de Guiméres classé par l’UNESCO s’ajoutait au programme. Suivait le lendemain la vallée du Douro avec en soirée un spectacle folklorique. Jeudi se déroulera dans le parc naturel de la serr