Le SYTEC organise, depuis 2
ans, des rencontres avec le grand public dans les communes du
territoire. Une trentaine de personnes avait répondu à l’appel,
dont Vital Gendre le maire de Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues.
Questions, éclaircissements, interrogations, trucs et
astuces nourrissaient les conversations. Chacun dans les mains
un guide, soit un répertoire ou une fiche de tri, mais également un
vade-mecum pour le compostage, les pratiques écologiques ou
économiques pour dire stop au gâchis. La salle des fêtes bruissait
comme une ruche. Chaque année en France le gaspillage alimentaire
représente entre 20 et 30 kilogrammes par habitant. Un opuscule
abordait ce problème et apportait des solutions simples. Mieux
acheter pour mieux consommer. Congeler pour ne pas jeter de
nourriture. Donnait les équivalences d’une cuillère à café...
Les durées de conservation. Sublimer les restes. De tous âges et
toutes situations sociales on apprenait à fabriquer de la lessive.
On causait
paillage, jardinage, semences, recyclage. Les participants montraient
de l’intérêt pour chacun des ateliers. Partager, échanger,
dialoguer. Comme pour mettre en pratique et démontrer facilité et
possibilités des conseils le film de Martin Esposito « Le
potager de mon grand-père »
était projeté devant un public attentif. Sensibilisé aux usages de
l’aïeul le milieu rural n’a pas encore tout à fait perdu, voire
oublié, les bonnes habitudes des anciens. Échanger
sur la protection de l’environnement. Deviser sur nos comportements
au quotidien utiles et nécessaires, parfois futiles. Ce documentaire
demeure avant tout un hommage assumé au temps, à la simplicité et
à la patience du cultivateur. Respecter tout ce patrimoine
immémorial de gestes et d’actes vernaculaires qui ne doivent pas
disparaître. Cette matinée intergénérationnelle de partage de
recettes, d’expériences s’achevait autour d’un goûter,
préparé uniquement avec des produits en parfaite adéquation avec
les conseils édictés.
Une plongée au cœur de l'histoire à Anterrieux
Sous l’impulsion de Cindy Chalmeton, enseignante et maître formatrice à Pierrefort, et de l’association « Les Chemins de la Résistance », un projet pédagogique d’envergure voyait le jour. Il impliquait plusieurs établissements de la circonscription de Saint-Flour. Ce projet tissait des liens entre les écoles de Chaudes-Aigues, Pierrefort, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Neuvéglise et Saint-Urcize autour de la thématique du maquis local. Le point d’orgue de ce travail devenait une date mémorable à Anterrieux, où 94 jeunes esprits, tout juste sortis de l’enfance, sont venus approfondir les secrets de dossiers étudiés avec passion en classe. Chaque section de cours moyen avait levé le voile sur un pan spécifique de cette période sombre et héroïque. Pierrefort avait exploré le courage des Justes. Saint-Martin-sous-Vigouroux avait mis en lumière la famille Souquières-Ricard. Saint-Urcize avait retracé le périple des gamins marseillais fuyant la tourmente. Chaudes-Aigues avait rendu h...