Les habitants de « Sansard vieux » ont effectué le
déplacement, traversé la 589, pour se rendre à « Sansard
jeune », bel exploit en ces temps de migration estivale réputée
noire par bison futé. Les qualificatifs accolés à Sansard furent
attribués par un facétieux de Sansard 2. Les colotis de
Sansard 1 ne l’ont pas récusé bien au contraire, ils ont de
l’humour. La dénomination pourrait bien rester ainsi. Nous
observons cependant que la plus jeune des lieux, la petite Julie, un
mois à peine, réside avec ses parents à « Sansard vieux ».
La raison première de ce déplacement l’un vers l’autre demeure
la conséquence d’une panne toujours irrésolue de l’éclairage
public à Sansard 1. Mais principalement et surtout pour le
banquet des voisins qui s’installait à l’embranchement de la
maison forestière, coupait en corollaire la route qui conduit à La
Vergne. Là, personne ne s’est plaint du fait, puisque les
exploitants du lieu-dit susnommé participaient aux agapes du
quartier. 69 commensaux se retrouvaient autour d’une tablée dont
ils apprécièrent un couscous préparé par un habitant de « Sansard
jeune », restaurateur de son état. De vingt heures à la
mi-nuit, la rencontre, le partage et l’échange primaient au cours
d’une soirée d’été frisquette que chacun affectionnait
particulièrement après l’épisode caniculaire. Nous ne répéterons
pas ici les effets positifs d’une telle réunion deux fois l’an.
L’occasion également de revoir certains devenus adultes revenir
s’attabler avec leur progéniture et raccrocher les souvenirs dans
les conversations, voire la nostalgie...
L’union Aubrac ragaillardie mais...
Ce jour d’août là, impossible de trouver une place de parking à Beauredon et alentour ! La faute à l’Union Aubrac qui tenait son assemblée générale dans la salle éponyme pleine comme un œuf ? Après les propos de politesse et d'accueil, les membres passaient aux choses sérieuses, à savoir le bilan d’une année par le président Yves Chassany. « En 2024, le discours « anti-viande » ou « anti-élevage » connut un certain apaisement, ce qui permit d’avoir une communication plus professionnelle et moins extrémiste. » Même si le risque est toujours là. La reprise des cours amorcée depuis quelques mois demeure donc la bienvenue pour remettre à niveau des trésoreries en souffrance. Si l’on observe une relance générale dans la catégorie des broutards, les prix des reproducteurs peinent à suivre l’inflation. Trop d’acheteurs ont encore du mal à considérer la sélection comme un investissement rentable. 2024 restera également une année compliquée sur le plan sanitaire avec un b...