Les habitants de « Sansard vieux » ont effectué le
déplacement, traversé la 589, pour se rendre à « Sansard
jeune », bel exploit en ces temps de migration estivale réputée
noire par bison futé. Les qualificatifs accolés à Sansard furent
attribués par un facétieux de Sansard 2. Les colotis de
Sansard 1 ne l’ont pas récusé bien au contraire, ils ont de
l’humour. La dénomination pourrait bien rester ainsi. Nous
observons cependant que la plus jeune des lieux, la petite Julie, un
mois à peine, réside avec ses parents à « Sansard vieux ».
La raison première de ce déplacement l’un vers l’autre demeure
la conséquence d’une panne toujours irrésolue de l’éclairage
public à Sansard 1. Mais principalement et surtout pour le
banquet des voisins qui s’installait à l’embranchement de la
maison forestière, coupait en corollaire la route qui conduit à La
Vergne. Là, personne ne s’est plaint du fait, puisque les
exploitants du lieu-dit susnommé participaient aux agapes du
quartier. 69 commensaux se retrouvaient autour d’une tablée dont
ils apprécièrent un couscous préparé par un habitant de « Sansard
jeune », restaurateur de son état. De vingt heures à la
mi-nuit, la rencontre, le partage et l’échange primaient au cours
d’une soirée d’été frisquette que chacun affectionnait
particulièrement après l’épisode caniculaire. Nous ne répéterons
pas ici les effets positifs d’une telle réunion deux fois l’an.
L’occasion également de revoir certains devenus adultes revenir
s’attabler avec leur progéniture et raccrocher les souvenirs dans
les conversations, voire la nostalgie...
L’amitié en Caldaguès visite une carrière, de la roche brute à l’objet d’art.
Quelques jours après leur visite du site Arcelor Mittal en Lozère, les membres de l’Amitié en Caldaguès ont poursuivi leur exploration du patrimoine industriel local. Ils s'immergeaient à Villedieu, dans le basalte de l’entreprise Hébrard. Une fratrie enracinée dans le minéral. La famille Hébrard reste « sculpteur de lave » depuis plusieurs générations. Roger, 76 ans, et son petit-fils Enzo, 19 ans, ont accueilli le groupe sur la zone d’extraction de Bouzentès, où se travaille une roche volcanique emblématique du Cantal : la pierre de Bouzentès. Résistante au gel et aux acides, elle est prisée pour les aménagements extérieurs et les objets décoratifs. Marie-Paule Hébrard, épouse de Roger, a rappelé que l’exploitation de cette pierre a démarré à l’occasion de la construction du viaduc de Garabit, marquant le début d’une aventure artisanale et industrieuse. Excision spectaculaire et savoir-faire. La visite a commencé par une démonstration impressionnante : Roger...


