Tout au long de l’été, l’Office municipal de la jeunesse et des
sports (OMJS) sanflorain organise un grand jeu qu’il décentralise
dans d’autres communes des alentours de Saint-Flour :
Chaudes-Aigues, Ruynes ou Pierrefort… Le « Saint-Flour
Co'Lympique » se trouvait dernièrement, dans la cité thermale
cantalienne. Les animateurs avaient concocté challenge et défis
convoquant vitesse et dextérité. Un travail préparé en
collaboration avec le centre de loisirs et les associations
Intergénération ou entre Bés et Truyére. Quatre groupes de cinq
compétiteurs participaient à la manifestation. Ce jour-là, le
soleil se montrait ni fainéant, ni en repos. C’est au city-parc de
la piscine que se déroulaient les épreuves la classique :
course en sac ou avec un œuf placé sur une cuillère dans la
bouche. L’habile attitude du garçon de café avec son slalom entre
des obstacles et son jeu de l’éponge complétait les affrontements
pour les quatre équipes de jeunes concurrents, encouragés par leurs
parents. Un goûter pris en commun mettait un point final à cette
première étape. Des structures gonflables accueillaient les plus
jeunes. En soirée, les familles réelles, virtuelles, amicales,
voire recomposées pour l’occasion, pouvaient s’inscrire à un
divertissement dont le principe reste simple. Douze énigmes sont
posées aux protagonistes. À chaque question, une lettre dans la
réponse doit être retenue. La totalité de ces caractères forme un
mot qui dévoile la clé du mystère. Désormais, les Caldagués
doivent montrer une coopération plus effective pour transformer
l’essai.
L’amitié en Caldaguès visite une carrière, de la roche brute à l’objet d’art.
Quelques jours après leur visite du site Arcelor Mittal en Lozère, les membres de l’Amitié en Caldaguès ont poursuivi leur exploration du patrimoine industriel local. Ils s'immergeaient à Villedieu, dans le basalte de l’entreprise Hébrard. Une fratrie enracinée dans le minéral. La famille Hébrard reste « sculpteur de lave » depuis plusieurs générations. Roger, 76 ans, et son petit-fils Enzo, 19 ans, ont accueilli le groupe sur la zone d’extraction de Bouzentès, où se travaille une roche volcanique emblématique du Cantal : la pierre de Bouzentès. Résistante au gel et aux acides, elle est prisée pour les aménagements extérieurs et les objets décoratifs. Marie-Paule Hébrard, épouse de Roger, a rappelé que l’exploitation de cette pierre a démarré à l’occasion de la construction du viaduc de Garabit, marquant le début d’une aventure artisanale et industrieuse. Excision spectaculaire et savoir-faire. La visite a commencé par une démonstration impressionnante : Roger...

