Les trois invités d’été du Gaha dans l’air Caldagués.


Les trois hôtes du salon estival du Gaha viennent prendre l’humeur du pays des eaux chaudes par le truchement de leurs œuvres. Bronze, lavis et photographies sont leurs matériaux de prédilection. Marc Roure, sculpteur de créatures originales, travaille principalement sur le corps du beau sexe : allongement des formes, lignes épurées. La nudité tient une grande place. Le style s’avère élégant, élaboré. Les rondes-bosses deviennent sveltes, aériennes, élancées, sensuelles et fines. En se conformant à la configuration naturelle du matériau, il a cherché une correspondance entre l’allure et le sujet. L’artiste a extrait le thème « Hymnes à la femme », son propos de prédilection, avec des sylphides filiformes. Michel Bettendroffer est « photographe cévenol, sensible à la fuite du temps, admirateur et respectueux de la connaissance des anciens. » Ses clichés, récitent une poésie nostalgique, un témoignage du savoir-faire du monde rural que la modernité et son corollaire, la rentabilité précipite dans l’oubli. « Je transmets en image, la réalité de la France profonde, celle du courage et de la dextérité de l’artisanat et de la vie pastorale et des hommes des terroirs de France. » Beaucoup de personnes sont parties avec leurs connaissances. Michel demeure épris de ce thème et de la photographie. Il voudrait bien arrêter le temps pour continuer à vivre dans ce monde perdu. « Avant un village, c’était un peu comme une grande famille. » Régis Broustet aime arpenter les ruelles parisiennes et s’égarer au fil de ses pas dans de sombres venelles afin de mieux rejaillir sur de longues avenues où l’humain omniprésent anime le lieu. Les artères parisiennes et particulièrement celles de Montmartre l’attirent : à chaque foulée, il retrouve l’histoire de sa ville sous toutes ses formes. « Dans son évolution naturelle, Paris s’adapte, se modifie et vibre différemment. Aussi, comme un reporter, par des traits primesautiers assortis d’un camaïeu en trois couleurs je viens transcrire l’ambiance pour que reste une trace de cette vie, de notre époque. » Son écriture spontanée donne du mouvement et de la hardiesse au graphisme, afin de mieux en conserver le souvenir. Il s’appuie sur la technique du lavis, met l’accent sur les différentes facettes du milieu urbain. Une exposition à découvrir au plus vite en la chapelle des pénitents, ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30 jusqu’au 1er septembre. Entrée libre et gratuite



Les articles les plus consultés

Un couple de dentistes en visite

L’amitié en Caldaguès randonne à Thiézac

Cristiane et Juan futurs praticiens dentaires !

Restitution du projet de cour oasis