Le chant des sirènes... d’alerte


Une série d’essais de sirènes a pu intriguer ces derniers jours le Caldagués lambda. En voici la raison.Les candidats au diplôme de secouriste en apprennent les subtilités. Le signal national d’alerte sert à prévenir la population d’un extrême danger imminent, soudain et imprévisible : pollution accidentelle ou industrielle, risque de rupture de barrage, etc. Il est diffusé par la voie des 4 500 sirènes du réseau, hérité de la Seconde Guerre mondiale. La sensibilisation des habitants au moyen des sirènes peut se compléter par d’autres dispositifs : des haut-parleurs montés sur des véhicules ou via des applications smartphones. La France a défini un unique principe national. Les alarmes sont installées à demeure sur des édifices publics ou privés. L’appel se manifeste par un signal composé de trois séquences successives d’une minute et 41 secondes, séparées par un silence de cinq secondes. Le message de fin d’avertissement se caractérise par un son de 30 secondes continu. Son retentissement signifie que tout danger est écarté et que le protocole de confinement peut s’arrêter. ​Les tests du premier mercredi du mois quant à eux ne durent qu’un seul cycle d’une minute 41 secondes. Si ce jour-là s’avère férié, l’essai sera reporté. Dans le cas où le signal national d’alerte donne, vous devez respecter certaines consignes : liste non exhaustive. Vous abriter immédiatement pour assurer votre propre sécurité et attendre l’arrivée des secours dans les meilleures conditions possible. Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en calfeutrant les ouvertures. Le confinement doit s'effectuer en hauteur s’il s’agit de l’alarme barrage. Arrêter la climatisation, le chauffage et la ventilation. Écouter la radio ou la télévision publique (France Info, France Inter, France Télévision…). Vous ne devez pas entre autres. Demeurer dans un véhicule : les voies de circulations doivent être libérées afin de faciliter la tâche des secours. Votre auto ne garantit en rien votre sûreté. Courir chercher vos enfants à l’école : les enseignants se chargent de les surveiller et de les mettre en sécurité. Téléphoner : les réseaux doivent se conserver disponibles. Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors : l’air peut être pollué. Quitter votre abri sans consigne des autorités. D’après certains scénarios, la rupture de la retenue de Lanau inonderait une grande partie de la vallée du Remontalou. Ces préconisations ne s’attachent, bien évidemment, que pour des cas d’exception.

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