Le petit chaperon rouge à travers les livres.



Lorsque vous tapez dans la barre Google « Le petit chaperon rouge à travers les livres » le moteur de recherche vous proposera quelque 160 entrées. Déjà vous devez en connaître au moins deux . Si elles portent, un titre identique, elles diffèrent dans leur traitement. Le conte s’est toujours apprécié par le biais de  « deux versions collectées, retranscrites et interprétées par les moralistes Charles Perrault en France et la fratrie Grimm en Allemagne. Depuis le milieu du XXe siècle, il a fait l’objet de détournements avant d’opérer un retour aux sources de la tradition orale et populaire du mythe. » Le petit chaperon rouge par les thèmes qu’il développe (puberté, danger et attrait pour les arcanes…) tient une place prépondérante dans le patrimoine culturel de différentes sociétés. Cette histoire a donc suscité à un nombre important d’extrapolations artistiques, donné lieu à adaptations :  réduit, allongé, vulgarisé, voire à ne pas mettre sous tous les yeux. Près d’une centaine de livres à disposition s’exposent, actuellement en prêt, à la médiathèque Saint-Jacques. Un détour pour y trouver de drôles d’appropriations ou de jeux de mots comme « le chapeau rond rouge » et quelques-uns supplémentaires. Le texte au fil du temps se transformera en source d’inspiration même pour le maître du dessin animé Tex Avery, qui le transposera dans le New York des années quarante. On notera « le petit chaperon rouge qui n’y voit rien, le petit chaperon rouge et toi ou encore le petit chaperon rouge à Manhattan » et tant d’autres. La présentation proposée par le service développement culturel du Conseil départemental ne prétend pas à l’exhaustivité. À visiter, médiathèque Saint-Jacques, aux horaires d’ouverture jusqu’au 19 février.


Les articles les plus consultés

Le baptême de l’air d’Intergénération

Le boulodrome glisse vers le mur