Les écoliers sensibilisés à la biodiversité.

 Une leçon de choses grandeur nature

 


Depuis plusieurs mois, les écoliers s’affairent sur l’environnement : scrutations multiples, exposition, grainothèque ont pu donner au grand public une idée sur le travail des gamins. Nous avons demandé à Sorinack Taillade, cheville ouvrière incontournable sur le sujet, un entretien en forme de bilan. « Pour permettre aux enfants de s’investir autour du projet nature et les sensibiliser à la préservation de la biodiversité, nous avons étudié à partir de découvertes et observations des élèves dans leur quotidien. » Cette méthode valorise les enfants qui s’en donnent à cœur joie. Montrent ce qu’ils ont trouvé, examiné lors des promenades en forêt ou tout simplement dans une cour, un jardinet. Cela les incite à une analyse fine de tout ce qui les entoure d’ordinaire. « Ce n’est pas seulement en cours que l’on apprend des choses. » Cela mobilise aussi le langage dans toutes ses dimensions. « J’ai fait appel aux animations du Sytec afin de parachever les activités pédagogiques de la classe. Emilie Vilfroy, éducatrice à l’environnement au service prévention, est intervenue trois matinées complètes pour aborder le recyclage. Sensibiliser à la gestion de nos détritus et aux gestes du quotidien à partir d’un conte où les substances et leur répartition sont introduites. » Ensuite par une occupation tactile, les enfants s’initient à la différence entre les matières, ainsi qu’un jeu « relai tri ». Lors du deuxième exercice, les écoliers ont pu transformer des déchets requalifiés. Pour comprendre l’intérêt de la filière recyclage pour l’écosystème naturel et humain, ils ont fabriqué de la pâte à papier. Et à la dernière animation, les élèves ont découvert les petites bêtes du compost. « Ils ont examiné sous toutes les coutures le thème observé en classe la germination de glands, de graines de haricots, tournesols… Montrer que tout est lié. Qu’existe un cycle de la vie animale qui décompose nos rebuts pour ensuite nourrir nos végétaux. Cela demeure une partie d’un domaine d’apprentissage à travailler chaque année. » À compléter et à approfondir tellement le sujet est vaste. Les œuvres musicales en relation avec les bestioles pour désinhiber les petites peurs des minots s’appuyaient essentiellement sur les chansons de Sylvain et les Bifluorés : « coccinelles », « Protéger la Terre », « les cloportes ». « Les productions d’art plastique exposées sont également dirigées vers tout ce qui reste en lien avec l’environnement, les arbres, créés avec des éléments familiers quand c’était possible. » En éducation physique et sportive, les élèves s’initiaient à l’expression corporelle. Parallèlement autour du thème de la nature, évoquaient avec leur morphologie propre des images (le soleil, la tulipe, le scarabée, la fourmi…) et l’intégrer à travers une danse. Dernièrement l’auteure et illustratrice Clémentine Sourdais, a rencontré les GS/CP pour parler de son métier et des herbes du jardin… « Ces approches ludiques, expérimentales, scientifiques sensibilisent ces futurs citoyens à leur environnement, du moins je l’espère. » Concluait Sorinack Taillade.

 

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