Intergénération poursuit avec certains ateliers.



Malgré l’arrêt de la plupart des activités collectives d’Intergénération, trois subsistent ; elles entrent dans le protocole sanitaire : le dessin, la guitare et la batterie. Arthur l’animateur de l’atelier reçoit chaque mercredi après-midi 7 gamins pour des séances d’initiation,ce durant la période scolaire avec une pause lors des vacances. Les enfants doivent avec cet instrument comme pour les diverses disciplines éducatives observer un congé dans leur apprentissage. Arthur est tombé amoureux de l’appareil à dix-sept ans. Il s'y consacre exclusivement à plein temps pour se mettre à niveau et en oublie le reste. Il demeure un passionné des fûts et cymbales ou caisses claires. « Aujourd’hui on se dispense d’imposer le solfège aux débutants, un enseignement qui très souvent rebute le néophyte musicien. C'est un frein, ne serait-ce que pour le déchiffrage. On se veut un loisir, donc ludique, on évite de surcharger. Avec le temps l’élève viendra de lui-même obligatoirement au solfège bien évidemment. Les jeunes de sept à douze ans acceptent difficilement cet enseignement. Ils travaillent dans la spontanéité et nous devons canaliser leurs ardeurs, rectifier les erreurs. » Cependant un ou deux se montrent très réceptifs et continuent entre les leçons à s’intéresser aux codes de l’instrument. La question de la batterie demeure dans le bruit généré. « Nous devons comme dans notre local poser des tentures et j’ai réglé une partie du problème en mettant des matelas autour de la pièce pour éviter la résonance. On doit adapter la pédagogie à l’enfant et sa capacité de compréhension, pour ses facultés d’intelligence à la musique. » Fort de ces principes les apprenants apprécient sa pédagogie en poursuivant avec assiduité leur formation. Contact : 06.41.88.79.65

 

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