Avant la mairie, pompiers et justice de paix…

Photo collection Georges Plagne


Les travaux entamés à la mairie n’apporteront pas de grands bouleversements dans la géographie des lieux. Le bâtiment actuel va bénéficier d’un ravalement extérieur et intérieur. Mais avant d’accueillir la maison commune qu’est ce qu’abritait l’immeuble ? Dans les années 1950, au rez-de-chaussée, en plein milieu de l’édifice, se trouvait le garage du centre de secours avec le strict nécessaire : un camion, un extincteur sur roues, deux motopompes . À droite se tenait le secrétariat de mairie. À l’étage, on parvenait à la salle des fêtes. À l’autre bout à gauche logeait la justice de paix. « Les justices de paix s’avéraient des institutions juridiques de proximité, disponibles gratuitement, une par canton, mises en place en 1790 et supprimées en 1958. L’accès à la fonction ne nécessitait aucune qualification particulière en droit, mais résultait d’un vote, puis d’une nomination. Dès lors, on retrouve principalement des personnes dotées d’une autorité morale et d’une situation sociale établies. » Du même côté, l’escalier menait à la perception, tenue par monsieur Gourguechon, absorbée par la piste de danse au moment de la première modification. Au rez-de-chaussée s’implanteront ensuite la salle du conseil municipal et le secrétariat, ainsi que l’administration des ponts et chaussées. À la charnière des années 1970/1980, la grande pièce du haut fut transformée en une série de bureaux. Les cantonniers grimperont à l’étage. Leur espace permettra d’étendre celui de la mairie. Investigation menée auprès de quelques mémoires locorégionales, les souvenirs divergent fatalement sur certains points. Chers historiens locaux, fouillez dans vos dossiers pour vérifier.


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