29 minutes, réussies, chrono de chorégraphies.
C’est le moment qu’a duré le gala de danse, à toute vitesse, qui n’a pas laissé le temps de s’ennuyer à la centaine de personnes venue assister à cette fête d’Intergénération. C’est un véritable tour du monde effectué en une demi-heure sans respiration ni repos. Un tourbillon de couleurs et de mouvements autour de la terre : Orient, États-Unis, Espagne, Tahiti, Bollywood, les Antilles. Cette promenade dans la virtuosité des élèves d’Émilie Driviére relève de six mois d’exercice. « Depuis janvier nous œuvrons sur ce projet, par épisode entre les fondamentaux du travail de formation, sans empiéter sur les apprentissages basiques. » Mais où sont les garçons et les hommes ? « Je ne sais pas, répond Émilie, pas une seule demande. En revanche de 4 à 60 ans, les femmes ne nourrissent aucun complexe. J’ai ouvert un atelier fitdance qui a permis de compléter l’offre pour des personnes plus âgées désireuses de pratiquer la musculation, la Zumba et la remise en forme. » Ces cours prennent de l’ampleur, la qualité sans doute, les sollicitations augmentent tant pour les adultes que les enfants. L’engouement généré se comprend quand on assiste à ce concentré de spectacle de mercredi soir. Où tout le monde y trouve satisfaction tant le public et les danseurs que les amis ou la famille.
