Cour oasis, chapitre 2
Une cour d’oasis souhaite convertir en îlots végétalisés, plus frais et plus accueillants les lieux de récréation. Cette préconisation favorisera le bien-être, et l’adaptation au changement climatique. Les ambassadeurs de l’opération se trouvaient en quatuor. Ils accompagnaient Maelle Menut du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement. Participaient à une sensibilisation concrète sur la biodiversité. Elle désigne la variété des formes de vie sur la terre. Recèle l’ensemble des milieux naturels, y compris les plantes, les animaux, les champignons, les bactéries, etc. La cour goudronnée ne présente « à l’œil nu » aucun de ces éléments. Cependant, des fissures montraient des mousses, des sedums, qu’ils découvraient. Le bitume se trouvait rapidement divisé par des marquages à la peinture dans des découpages sur lesquels les enfants vont travailler, observer avec attention ces périmètres bien définis. Ces circonférences feront l’objet de remarques multiples qu’ils noteront sur leur fiche. Outre la biodiversité de la cour, ils devront en relever la température, l’hygrométrie, la météo à ce moment-là. Des cercles jaunes désignent les lieux de ces relevés. Ils serviront de repères dotés d’un protocole précis. Les écoliers participaient avec beaucoup d’engouement et de rigueur. D’aucuns dessinaient, d’autres consignaient les constatations en suivant à la lettre les instructions. Tous adoptaient le projet avec sérieux, et curiosité. Ils effectuaient des découvertes sur le goudron et en ses fissures, au pied des murs, dans un recoin. Des signes cabalistiques égayent désormais la cour d’indices que les enfants savent décrypter. De retour en classe, ils mettaient au propre leurs réflexions avec application.
