Fin de saison pour la danse moderne.
Les vacances scolaires arrivant l’atelier d’éducation à la
danse pour les jeunes d’Intergénération effectuait son bilan de
saison en proposant aux parents et amis un gala. Ce devant un
parterre de prés de deux cents personnes tout acquises à la cause
avec l’indulgence nécessaire pour passer une excellente veillée.
Ce soir-là la représentation fut particulièrement brillante. Il
faut dire que la mise en scène et les chorégraphies apportaient une
grande synchronicité entre les divers tableaux dans lesquels les
gosses se concentraient sur leur rôle. Des costumes et des décors
chatoyants en une mixité esthétique de couleurs particulièrement
aboutie. Il en fut ainsi de ce fameux « L’amour est un oiseau
rebelle », habanera de l’opéra Carmen, de Georges Bizet. Air
connu aux clichés répandus. La formatrice Emmanuelle Tresson
(Laguiolaise) a su teinter d’originalité ses pantomimes et leur
traitement aboutissant à une adaptation revue et corrigée de ce que
l’on pourrait appeler un « tube lyrique ». Mais si la
danse moderne s’adressait principalement aux plus jeunes, les
adultes, des mamans en particulier, se mirent en rythme sur « limbo »
un morceau particulièrement « sportif » qui sert aussi
de support à la Zumba. Là également des talents cachés émergèrent
pour donner un ballet contemporain tonique.
Une soirée agréable et sans ennui aucun où les acteurs lancèrent
l’invitation : « Voyez comme on danse »* dans une
« variation moderne » avec « la boite à musique »
pour en finir avec la « dernière danse » en posant la
question « Papaoutai ». Ce n’est pas « sorcier »
le « Disco », encore moins le « Limbo » ne
parlons pas de la « habanera » personne n’en a fait
tout un « cirque ». Suffit de presque rien, juste
quelques belles heures de travail.
* titre des tableaux