LES BONHEURS DE PAULOCHON

Organisée dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, pour 2025, la 8e édition de la Fête du Folklore se tenait le dimanche 21 septembre à la Salle Beauredon de 14h00 à 18h00. L’institution habituelle fut bousculée à cause d’un ciel qui fuyait comme un panier. Le programme de cette année s’arrêtait sur le principe d’invitation d’une association voisine, l’autre venue de plus loin. Cette manifestation, en accès libre, est une excellente occasion de découvrir et de célébrer les traditions, les valeurs et les hérédités de la région. La Bourrée du Caldaguès bien connue, alors inutile de la présenter. Elle reste, avec plus de 20 ans d’existence, maîtresse de cérémonie. « La Sagranière » de Salers est une organisation qui s’efforce de préserver et de poser en exergue les arts et les coutumes populaires de leur pays grâce à la musique et à la chorégraphie folklorique. En français, "sagranier" est un vocable ou un adjectif qui désigne un habitant ou une personne originai...

Jean-Claude Benazet est une figure bien connue du monde des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est surtout célèbre pour avoir composé en 1989 la chanson "Tous les matins... Ultreïa", qui est devenue l'hymne des pèlerins sur le Chemin de Compostelle. En plus de son rôle d'auteur-compositeur, Jean-Claude Benazet est aussi conférencier. Ses conférences abordent également l'histoire, et surtout les légendes des chemins jacquaires, comme celle du « pendu dépendu » est l’une des plus célèbres et fascinantes du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle se déroule à Santo Domingo de la Calzada, une ville espagnole de la Rioja, se trouve à l'origine de la présence, toujours actuelle, d'un coq et d'une poule vivants dans le cloître de la cathédrale. La cathédrale de Santo Domingo de la Calzada a pour tradition de conserver un coq et une poule vivants dans un poulailler de pierre et de fer forgé, le « poulailler de la cathédrale », situé dans le déam...

D’ordinaire, les troupes invitées à la fête du folklore marquent une pause au droit de la salle d’animation de l’EHPAD. Les pensionnaires peuvent ainsi affectionner comme un public normal les prestations des principaux intervenants. Mais, ce dimanche, les cieux avaient jugé bon de déverser des trombes d’eau sur le Caldagués, et ailleurs également. Cette situation météorologique privait donc les résidents d’un moment de distraction et l’auditoire d’un défilé agréable. Les organisateurs prenaient la décision d’envoyer les musiciens des trois groupes au programme à la maison de retraite. Où tout un chacun a pu mesurer la variété des instruments, des airs venus d’ailleurs, voire d’esquisser des pas de danse. Tous appréciaient particulièrement cette heureuse initiative .  

 de votre famille

L'église Saint-Jean de Jabrun est , une bâtisse qui mêle l'histoire des Templiers et une architecture typique de la Haute-Auvergne. Une trentaine de personnes étrangères à la commune, pour la plupart, participait à cette visite. Après les paroles de bienvenue de Louis Navech, le maire, Cristian Omeilher, linguiste érudit, entraînait l’auditoire dans un voyage authentique. La maison de Dieu se situe au cœur du village. Sa conception particulière se singularise par des édifications en granit. Elle possède également une crucifixion de chemin ancienne à proximité. Dressée dans l’aspect roman, elle date du XIIe pour son abside principale. D'autres parties ont été reconstruites au XVe siècle dans un style ogival. Son clocher à peigne reste un élément caractéristique du territoire. À l'origine, elle servait de chapelle aux Templiers, avant de passer sous l’usage des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cristian Omeilher mélangeait l’occitan et le français...

Pour une huitième édition, bien mouillée, du festival de folklore Je vous en reparle bientôt

  Vendredi 12 septembre, après midi, se tenait sur la commune de la Trinitat, une formation aux gestes qui sauvent. Ces attitudes sont des actions simples et immédiates que n’importe qui peut réaliser pour porter assistance à une personne en détresse, en attendant l’arrivée des secours. Connaître ces comportements peut faire la différence entre la vie et la mort. En premier lieu, savoir utiliser le défibrillateur nouvellement installé près de la mairie. Monsieur Georges Plagne, formateur aux gestes qui sauvent sous l’égide de l’union départementale des sapeurs-pompiers, initiait, durant deux heures, une douzaine d’habitants, élus ou volontaires, afin de leur permettre d’appréhender la manipulation, un massage cardiaque, de cet appareil sur un mannequin. Cette session s’effectuait avec le partenariat de l’assureur Groupama.