Le pôle santé se préoccupe de la venue d'un médecin.
Louis Raynal, président de l'intercommunalité, Bernard Remise,
maire de Saint Urcize, Vital gendre, maire de Saint-Rémy, René
Molines, maire de Chaudes-Aigues, Isabelle Charbonnier et René
Brandely adjoints et élus, ont rencontré à la maison de services
les membres du pôle santé : médecins, infirmiers,
pharmacienne, kinésithérapeutes et podologues. Sur la table le
dossier d'installation d'un praticien en remplacement de Yves
Roussel, qui partira en retraite à la fin de l'année 2014. Jean
Pierre Armand, docteur à Saint-Urcize procédait à un état des
lieux du tissu médical et économique étroitement liés les uns aux
autres et des hypothèses en cas de non-remplacement d’Yves
Roussel. Un avenir «préoccupant» en ce qui concerne les
professionnels de santé, la situation des établissements
hospitaliers ou des Ehpad. Passée cette prospective, les présents
donnèrent tout à tour leur sentiment. Une première approche faite
avec un espagnol n'a pas eu de suite. « Il faudra se résoudre
à la venue d'un praticien étranger », affirmait Yves Roussel.
La filière roumaine semble la plus fructueuse et génératrice
d’une solution plausible et acceptable.
Tous solidaires...Élus et thérapeutes |
Quelques pistes furent
évoquées. Marc Guibert indiquait en modèle une installation
roumaine aboutie à Laguiole avec laquelle il proposait de prendre
contact. Des précisions par conférence téléphonique avec l’Agence
Régionale de Santé étaient abordées, des exemples avancés, des
conseils suggérés. René Molines n’excluait pas de faire appel à
un cabinet spécialisé en la matière. Louis Raynal se rangeait à
l’avis du maire caldaguès à quelque nuance près. Isabelle
Charbonnier dans son dialogue avec l’ARS interrogeait son
interlocuteur sur les préoccupations que tout un chacun peut nourrir
au moment d’une échéance primordiale. Ce non seulement pour le
corps médical, mais aussi pour la population tout entière.
Aujourd’hui, en Caldaguès l’inquiétude grandit et les élus ne
veulent en aucun cas dissimuler une conjoncture délicate, mais ne
pas non plus affoler la patientèle. La détermination de tout un
chacun est indéfectible tant chez les édiles que chez les
thérapeutes. Le thermalisme pourrait ouvrir un champ hypothétique,
offrir une demi-solution éventuelle en « invitant » un
deuxième médecin acceptant également un statut libéral de ville.
Jean Marc Dolon s’engageait à interroger son réseau différent
de celui des autres protagonistes. Parmi les difficultés le conjoint
est aussi un « handicap » lequel bien souvent
possède une situation en déphasage avec l’environnement
professionnel local. Seule une recherche rigoureuse et assidue pour
une efficacité positive pourra débloquer la conjoncture ; même
inquiétante elle peut rapidement se décanter en coordonnant
plusieurs pistes ou filières. Le Caldaguès navigue actuellement
entre optimisme et dépression.La réalité se situe en un plus
juste milieu. Ce dossier fait l’objet de toutes les priorités et
attentions. Chacun doit donc conserver sa sérénité et ne céder en
rien à un pessimisme souvent augmenté d’argumentations
fallacieuses.