La grosse ambiance de la soirée du foot.
C’est
une évidence l’ambiance n’est jamais moins chaleureuse que chez
les footballeurs et leurs supporters toujours enclins à fêter une
victoire ou pleurer une défaite avec la même énergie. Ce vendredi
les responsables de l’Association sportive Caldaguès ont mis leur
savoir-faire au service de tous ceux qui voulaient partager une
soirée. Autour d’un menu composé, par Jean-Michel André, de
jarretons aux pois de la planèze qui sortait le gastronome des
habituels potée et autre aligot. Étaient invités le Souffle du Par
pour le chant et la bourrée du Caldagués pour le folklore. Ces
trois associations se sont liguées dans leur démarche et attitude
pour poser en préambule une vraie belle atmosphère au moment du
repas comme le footeux effectue ses étirements d’avant match.
Lorsque L’ambianceur, Luigi connu et reconnu, attrapa sa guitare
colla sa voix dans le micro, accompagné par sa machine à danser
infernale, la température grimpa de plusieurs crans dans la salle
Beauredon. L’homme-orchestre appréhendait promptement, c’est son
métier nous direz vous, mais tant de ses confrères demeurent figés
dans un répertoire immuable, les goûts et les attentes de
l’auditoire. S’il démarra par « la mer » de Trenet
et « la montagne » de Ferrat, reprises en chœur par le
Souffle du Par, le ton était donné on s’acheminait très
rapidement vers des standards indémodables et grands classiques des
parquets : traditionnels Auvergnats, rocks endiablés, slows
langoureux et chansons populaires. Il n’y eut que culs-de-jatte,
unijambistes et « ceux, là bas prés du comptoir en bois »,
air connu, pour se tenir immobiles. Difficile aux autres de rester
scotchés sur leur chaise devant une assiette vidée d'un contenu
apprécié. La totalité de la salle, danseurs et timides, se trouva
embarquée dans le maelstrom rythmique de cette soirée d'automne
réussie.