Budget 2015 : baisse des dotations, hausse du foncier bâti
Le toit du cinéma un poste investissement important |
Séance chargée pour le conseil municipal
ce jeudi avec l’examen du « compte administratif » 2014
(bilan comptable de l’année écoulée) et du « budget
général » (état
prévisionnel et contrôlé des dépenses et recettes, pour
l’année 2015)*.
Baisse des dotations et hausse du foncier bâti sont les éléments à
retenir qui doivent se concrétiser par des restrictions dans tous
les compartiments et services « nous
devons faire des économies partout et gratter sur tout sans
exception sinon nous irons droit dans le mur »
affirmera René Molines dans son préambule de présentation. Il
prenait pour exemple la première ligne de fonctionnement du
résultat 2014 avec 60.815.12 € d’électricité. « C’est
beaucoup trop » il y a là un gisement d’économies
probablement appréciable. Il invitait l’assemblée à traquer le
gaspillage des kilowattheures avant de pointer le combustible (fuel
domestique) avec autour de 30.000 € de factures pour lequel il
est impératif de trouver aussi des sources de rationalisation.
L’addition énergétique devrait pouvoir diminuer conséquemment.
Hormis ces remarques le compte administratif n’appelait pas de
véritable point d’achoppement et fut approuvé à l’unanimité.
La lecture du budget dans
sa rubrique « fonctionnement »
fait apparaître un équilibre 2015 global de 1.562.372,00 €
au lieu de 1.671.604,00 € en 2014 soit une différence de
109.232,00 €.
En
dépenses,
la masse salariale de 607.397,00 €, charge de personnel et
toutes cotisations comprises (retraite, URSSAF, Assedic sécurité
sociale, allocations, émoluments...) représente prés de 40 %
du budget général. Les intérêts des emprunts affichent 45.000 € ;
l’indemnité des maires et adjoint 37.100 €. 23.000,00 €
de subvention seront distribués en 2015 aux associations dont
3.000,00 € de participation au concours Aubrac de septembre. À
observer par ailleurs la possibilité d’un virement à la section
de fonctionnement de 150.000,00 € en 2015 contre 80.877 en
2014.
En
recettes
bien évidemment le bât blesse avec la diminution des dotations de
l’état 371.000,00 € pour 2015 contre 401.000,00 € en
2014, 30.000,00 € de moins. Si l’on y ajoute les 85.000,00 €
sur les produits des jeux au lieu de 105.000,00 soit 20.000,00 €
la note commence à se pimenter. On remarquera cependant une forte
progression (conjoncturelle) des billets cinéma 17.000,00 €
en 2014 pour 26.630,00 € en 2015. Le taux de base du foncier bâti
passe de 20 % à 20,72 %, concrètement 515.247,00 €
attendus contre 508.218,00 € perçus en 2014.
En
investissement l’équilibre
s’arrête à 736.203,73 € dont on peut en extraire quelques
points
de dépenses :
une procédure de reprise de concession au cimetière de 12.480,
00 €. 25.000,00 € pour le terrain multi-sports. Travaux
en régie 30.000,00 €. 36.000,00 € pour le village de
vacances. Le remboursement du capital des prêts (la dette)
142.000,00 € . 28.000,00 € pour la mise aux normes
de l’ascenseur de « La Source ». 20.000,00 €
pour la première phase de sauvegarde du toit de Géothermia.
90.969.00 € pour la voûte du Remontalou. 16.000,00 € pour
le renouvellement de la totalité des postes informatiques de l’école
primaire...
En
recettes
se retrouvent, entre autres, le virement du chapitre de
fonctionnement de 150.000,00 €. Les réserves parlementaires
de Pierre Jarlier (Cinéma), Alain Marleix (voirie), Jacques Mézard
(école) pour 25.829.00 €. L'aide du SDIS 15.451,00 €
(cinéma), etc. Participation du CHPR pour la voûte 54.581,82
€. Pour sa balance la section devra solliciter un emprunt de
166.061,99 € selon l’avancement de certaines opérations…
Les
premières économies 2014 portent leur fruit ne serait ce que
par l’esprit de rigueur généré. La baisse inéluctable des
dotations forfaitaires de l’État appelle à plus d’exigence. À
travers de multiples points : le gardiennage des expositions par
leur initiateur, la fermeture en septembre de la piscine,
l’augmentation significative des rentrées cinéma, même si l’on
a connu des périodes beaucoup plus fastes etc. La normalisation du
budget de l’eau, la majoration « douce » de certains
taux alliés à une gestion saine participent à tous niveaux à
l’équilibre d’un prévisionnel certes d’« austérité »,
sans investissement spectaculaire, mais sincère.
Le budget 2015 fut approuvé par l'assemblée à l'unanimité
P.P.
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