Tatouage au village, une belle cousinade



Ce qui devait n’être qu’une rencontre entre amis et la famille s’est transformée en une immense cousinade. Ils étaient venus du monde entier Shane et Annah des États-Unis, Matéo d’Italie, Steven d’Avignon... Nous n’allons pas, ici, tous vous les citer. Oui bien sûr, c’est vrai, il n’y avait pas autant de public que sur les précédentes éditions qui, rappelons-le, relevaient de la dimension d’un festival. Ils étaient environ 1800 ; qui ne boudaient aucunement leur plaisir, bien au contraire. Il y avait également des copains, des familiers du tatouage. L'association des commerçants avait employé les grands moyens pour dénicher des animations aussi diverses qu’amusantes : un magicien, un couple de musiciens avec leur drôle de machine, un caricaturiste, un tournoi de baby-foot, des orphéons... Et puis, chose essentielle, il y eut le soleil dans toute sa splendeur. D’accord il faisait trop chaud se plaignaient d’aucuns, sauf les bars. On trouvait pareillement des voitures d’un autre âge : Triumph, Mustang, Dodge, Cadillac ou Pontiac avec sur la banquette avant des pin-up à l’élégance de bon aloi. De soirées en concerts le village s’est égayé deux jours dans coins et encoignures. Pascal Tourain dévoilait avec humour et autodérision sa plastique et ses tatouages à travers diverses prestations aux terrasses des cafés. Les festivaliers bougeaient beaucoup qui à pied, qui en calèche, qui en scooter bleu, qui en décapotable ou en navette. La piscine de Beauséjour accueillait quelques baigneurs contraints et forcés par la nuit d’été, poussés par quelques camarades. Les boutiques éphémères avec leurs articles à l’esthétique idoine étaient prises d’assaut. Étals, chaises et guéridons meublaient les rues. À Beauredon Jack Hawkins enchantait avec sa musique soul, gorgée de standards. Les pompes à bière ne firent pas défaut. Même l’exposition des pénitents reçevait son lot de curiosité. Sans oublier l’ambiance et le caractère qui président depuis la première édition. Ni incident ni accident à déplorer, hormis quelques ruades de comptoir. « Alors pour la suite ? » s’interroge le microcosme. Eh bien patience ! La décision appartient à Stéphane Chaudesaigues. Pour l’instant le conditionnel reste de rigueur. Il faut désormais remettre sur le métier l’ouvrage. « Ne pas laisser échapper un événementiel de cette qualité commerciale, touristique, atypique... », admettent la plupart. Rechercher, simplement avec ceux qui se considèrent et se définissent « PARTENAIRE », une formule qui permette de trouver un équilibre de pérennisation à la manifestation. À suivre…

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