La petite histoire de la grande histoire des thermes.
Actuellement
se tient dans le « jardin » de Géothermia une exposition
sur les thermes Caldaguès.
Cette présentation initiée par Bernadette et Georges Barthomeuf
entraîne le visiteur dans le dédale de l'histoire de France à
travers la microcosmique saga
hydrominérale au fil des époques. Des mégalithes au XXIe
siècle. Du thermalisme embryonnaire aux desseins les plus
prestigieux jusqu'à
une vérité
plus prosaïque. À l'aide de documents d'archives, l'installation se
veut, outre d'être didactique, un témoignage de la réalité
Caldaguès. Du munificent promoteur un peu filou à la création de
la SAEM en 1964 on voit la cité des eaux chaudes évoluer à travers
anecdotes, compter les plans avortés. La ville attendra durablement
que plusieurs propositions d’établissement de cures ne se fassent
jour au cours du XIXe
siècle. Le dossier Ledru pharaonique. Le projet Catoire semble plus
viable. Le
concept
Raulhac ne vivra que le temps de vendre des actions. En 1856 Paul
Vaissier, originaire de Saint-Urcize, dont le programme s'écroule.
Deux enfants du pays : le pharmacien Poudevigne et le limonadier
Delfieu captent l’étude précédente. Suit l’intention Calmette
et sa grande idée du chemin de fer. Cependant 4 maisons privées
existent en fin du XIXe
siècle : l’hôtel Félgéres, les « centres » :
Verdier, Clavières et Abrial. Mary Raynaud, un deuxième aigrefin,
ne fait pas mieux que les autres. En 1900, le Caldaguès attend
toujours son Établissement
thermal. En 1934 arrivent les « Thermes du Par » initiés
par la société Feburet-Virolleau. En 1964 une « Société
d’Économie mixte » succède à ces derniers. Le reste de la
chronique
ne s’écrit pas sans histoires, non plus, jusqu’à aujourd’hui…
La grande aventure de la station par les annales locales, ou le
contraire, en vingt-quatre planches documentées. On
regrettera l'illisibilité de certains panneaux accrochés en
hauteur. À
voir à Géothermia , entrée libre par le jardin.