Le djembe entre au camping du Couffour

Il travaille souvent pour Yannick Noah. Il est ici dans la salle commune du camping du Couffour chez Fabienne et Laurent grâce à un parcours de coïncidences amicales et circonstancielles pour une veillée consacrée à la culture africaine à travers le djembé. L'objet est un instrument de percussion africain en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d'antilope tendue, se joue à mains nues et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre. Accessible à tous, l’expérience a pour but durant une soirée d'été rafraîchissante d’apprendre à qui le veut, sans condition d'âge, de savoir ou de connaissance musicale avancée. Ils sont là une trentaine de clients, clientes essentiellement, et amis des gestionnaires. Personne ne ménage sa peine et son organisme. Le maître, David Cissoko, invite à tour de rôle quatre ou cinq participants à qui il prodigue succinctement, dans un premier temps, la cadence de la frappe et sa couleur sur le tambour. Ainsi tous les présents appréhenderont l'instrument. Le sens de la pédagogie, la disponibilité et l' expertise professionnelle font de David Cissoko un éducateur hors les normes dans la bonne humeur et l'humour. Une méthode, la sienne, passe du geste à l'oreille, de l'oreille au geste avec pour simple ambition, d' initier à la technique première du djembé comme un corps sonore aux possibilités illimitées sans aller au-delà du pur divertissement aux accents ludiques. Une initiation frappée au coin de l'Afrique

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