Quand la Différence se donne un Genre .





Le collège Louis Pasteur expérimentait une nouvelle manière d’aborder un sujet sous plusieurs formes avec pour thématique la Différence. Le dessein consistait à produire divers documents ; diaporamas, films, clip reportage sur le «genre ».... Tous les élèves durant trois jours sortirent de l’univers scolaire pour s’investir sans souci d’horaires et d’habitudes dans un projet choisi. Résultat probant sur l’écran de la Source ou sur l’estrade à travers de la danse contemporaine, des exercices numériques où l’imagination n’avait pas de limites. Certains interrogèrent leurs camarades façon micro-trottoir sur le genre et diffusèrent un document agrémenté d’effets spéciaux. D'autres rendaient hommage aux figures historiques féminines : Simone Weil, Marie Curie, George Sand… Les prestations impressionnantes révélaient travail et rigueur dans le « live » ou la réalisation de ce clip sur « tous les mêmes » une chanson de Stromae. Les choses se compliquèrent et le malaise s’installa dés que la compagnie Kê-Seksa entreprit de montrer sa «version du genre » sous la forme d’une conférence imagée. Chorégraphie, photos, diaporamas, témoignages sonores étaient les ingrédients du propos. D’aucuns quittèrent la salle. Avec la danse, le duo s’adressait directement aux sens, aux émotions, tout en jouant avec les représentations. Elle sollicitait davantage la réflexion avec les « conférences »... Dans ces deux univers, le corps, les corps étaient fortement présents, source fondamentale de l’expression du genre des êtres. Mais à aucun moment la salle n’accrochait à la performance de la troupe, gênée sans doute, choquée peut-être. Étonnée principalement de trouver ce sujet abordé dans une soirée censée donner à voir le travail de collégiens à destination d' un public essentiellement familial.

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