Serge Vieira « Nous aurons cinq naissances en 2016 chez nous ». (1/2)

Nous avons rencontré Serge Vieira il y a quelques jours au cours d’un entretien qui dura . L’homme est bavard, nous aussi, ce qui fait que nous avons abordé plusieurs champs de discussion pour en rester finalement à l’essentiel : projet d’hôtel, destination du bâtiment de l’école, crèche d’entreprise et quelques digressions du côté du château. Depuis plusieurs mois, voire années, le chantier en lieu et place des « Portes de l’Aubrac » est en mode pause. Le chef étoilé a entamé une procédure en justice pour des malversations et malfaçons qui ont stoppé le chantier. Sans déflorer les attendus de la justice, cette dernière a autorisé le propriétaire à poursuivre les travaux. « Le nouvel architecte Laurent Ostier a effectué les premiers relevés pour un programme complètement repris depuis le début :  financement, permis de construire, projet. Il repart de zéro pour tout. Rien d’étonnant, c’est comme si moi je finissais une recette commencée par un autre. Nous devrions redémarrer le chantier en septembre pour une ouverture que nous espérons en avril 2017. Il reste six mois pour terminer… Je veillerais personnellement cette fois au choix des sociétés. La leçon précédente de déléguer un projet clé en main à un architecte a été retenue… Je vais essayer à devis égaux de m’adresser à des entreprises de la région dans lesquelles j’ai confiance. Certaines sont éliminées d’office. Au final : 18 chambres avec un bistrot de 50 couverts en collaboration avec Aurélien Gransagne, 37 ans, parrain de mon fils Matys. Ce seront entre 12 et 15 emplois créés. Nous proposerons à la brasserie : entrée, plat, dessert pour moins 30 euros en visant une inscription au « Bib gourmand des bonnes petites tables du guide Michelin qui proposent une cuisine de qualité au meilleur prix». Nous nous plaçons dans ce créneau afin de ne pas concurrencer, ne pas tuer la restauration traditionnelle. Ce n’est pas mon marché. Je ne veux pas planter ceux qui le font et le font très bien. Nous restons sur quatre étoiles, une autre clientèle ; ceci dit sans aucun mépris de ma part et avec tout le respect que je leur dois. La conversation aboutira fatalement à l’affaire de l’école rachetée par Serge “Après une polémique qui n’avait pas lieu d’être et un emballement, initié je ne sais par qui. Personnellement quand j’ai su que l’établissement allait fermer, j’ai contacté le propriétaire, à qui j’ai fait une proposition qui a été acceptée. C’est une bonne affaire je l’avoue. Le bâtiment sans amiante a de beaux volumes et surfaces qui se prêtent à notre projet. Un projet, qui devrait s’effectuer avec Aurélien Gransagne aussi. Il se concrétisera après la fin des travaux de l’hôtel. Tout est au conditionnel, il devrait comporter une partie commerces, avec une boulangerie, confiturerie, salon de thé, crêperie, épicerie fine, bar à vin... Aujourd’hui rien n’est arrêté cela dépendra des associés et des besoins du moment. Dans les étages je veux créer des appartements pour loger mon staff et régler les questions que nous rencontrons pour loger notre personnel. Quant à la cour rien n’est fixé. Changement de registre avec une bonne nouvelle, des naissances au sein de l’entreprise, l’avenir ? Peut être de futurs cuisiniers qui sait.  : « cinq naissances sont prévues en 2016 chez nous. Nous sommes en train d’étudier toutes les pistes pour garder tout ce petit monde : nounous à domicile, crèche d’entreprise... Tout ce qui est extérieur à l’entreprise est ici compliqué... » Constat qu’il n’est pas le seul à formuler. Dans notre prochain volet nous aborderons son avenir au Couffour...
 

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