Dan Arnold (déjà)
dans le vif du sujet
Dehors c’est l’hiver avec un vent du nord inlassable. Les
thermomètres affichent des températures négatives proches des
moins dix degrés. Pour Dan Arnold à quelques encablures du grand
jour, le 25 janvier, la tension et la fièvre montent. Il s’entraîne,
cherche, affine la recette finale qu’il présentera au Bocuse d’or
avec Romuald Fassenet et Yoann Chapuis ses coachs. Ils concoctent des
simulations dans un remue-méninges permanent. La
difficulté reste
de ne jamais oublier l’Australie et ses saveurs, ses épices, ses
spécificités. Le défi : tisser
le lien entre le poulet de Bresse et son
pays d’origine, l’Australie.
Trouver l’idée qui marque
la différence, établit la
jonction entre ici et là bas. Les
choses avancent
pour emporter le jury, le
transporter en Australie dans les détails, la présentation, etc.
Force est de
reproduire inlassablement l’épreuve, la préparer sans rien
oublier. Ils ont installé un box, réplique de celui de la
compétition. Ensuite plusieurs simulations s’effectuent grandeur
nature, comme pour la finale. À l’issue de chaque exercice,
plusieurs invités testent et donnent leur avis sur le résultat. Le
concours durera 5 h 35 comme dans un stade où le public
peut contenir jusqu’à trois mille personnes. C’est un vrai Show.
Avec Ryan Cosentino classé meilleur commis lors de la finale
Asie-Pacifique 2016, australien comme lui, ils devront affronter
le bruit, la foule, le jury, le stress… Pour l’instant ce
ne sont que les journalistes qui passent pour un cliché, des plans
pour nourrir un reportage de France 3 Auvergne, des amis pour
saluer le Cantalo-Australien. Pour l’ambiance rien n’est oublié:
la musique, les drapeaux australiens transforment en une autre
planète, véritable ruche, cet ancien réfectoire du collège privé.
Désormais tous les Caldagués croisent les doigts pour soutenir Dan
et son équipe.