Actuellement en séjour au Centre hospitalier Pierre Raynal Fernande
et René Perrier viennent de souffler leur 70 bougies de mariage avec
quelques jours de retard. Des noces de platine. C’est entouré de
leurs enfants que s’est déroulée une sympathique cérémonie
informelle. Lui est né le 19 juillet 1925 à Montchanson. Elle,
fille unique, arrive au monde le 24 septembre 1929 à Faverolles.
Lui, fils naturel, il se « louera » longtemps dans les
fermes avant de devenir maçon dans l’entreprise Delmas. Ils
convolèrent le 14 février 1947 à Faverolles. La construction du
barrage de Grandval entraîne l'expropriation de La propriété
familiale de René. L'indemnisation versée par EDF lui permet
d’acheter maisons et terres du village de la Gléve où ils
s’installent. S’y ajouteront les 30 hectares de son épouse. De
leur union naîtront 7 enfants dont trois décéderont jeunes. Malgré
ces disparitions et celle d’un gendre de 20 ans, cela ne les
empêche pas de rester de bons vivants. Très tôt René joue de
l’accordéon dont seul Alain, le benjamin, attrapera le virus. Ils
aiment plus que tout danser, recevoir, participer aux veillées les
uns chez les autres à tour de rôle. À tous moments ils savent
accueillir à la Gléve. La maison souvent comble, remplit besaces et
mémoire de souvenirs d'une vie partagée. Lui, encore le sourire aux
lèvres reste le bon vivant connu et reconnu. Elle, perd peu à peu
cet entrain. Tous deux passent une bienheureuse retraite entourés de
leur famille, belles filles et petits enfants.
Actuellement en séjour au Centre hospitalier Pierre Raynal Fernande
et René Perrier viennent de souffler leur 70 bougies de mariage avec
quelques jours de retard. Des noces de platine. C’est entouré de
leurs enfants que s’est déroulée une sympathique cérémonie
informelle. Lui est né le 19 juillet 1925 à Montchanson. Elle,
fille unique, arrive au monde le 24 septembre 1929 à Faverolles.
Lui, fils naturel, il se « louera » longtemps dans les
fermes avant de devenir maçon dans l’entreprise Delmas. Ils
convolèrent le 14 février 1947 à Faverolles. La construction du
barrage de Grandval entraîne l'expropriation de La propriété
familiale de René. L'indemnisation versée par EDF lui permet
d’acheter maisons et terres du village de la Gléve où ils
s’installent. S’y ajouteront les 30 hectares de son épouse. De
leur union naîtront 7 enfants dont trois décéderont jeunes. Malgré
ces disparitions et celle d’un gendre de 20 ans, cela ne les
empêche pas de rester de bons vivants. Très tôt René joue de
l’accordéon dont seul Alain, le benjamin, attrapera le virus. Ils
aiment plus que tout danser, recevoir, participer aux veillées les
uns chez les autres à tour de rôle. À tous moments ils savent
accueillir à la Gléve. La maison souvent comble, remplit besaces et
mémoire de souvenirs d'une vie partagée. Lui, encore le sourire aux
lèvres reste le bon vivant connu et reconnu. Elle, perd peu à peu
cet entrain. Tous deux passent une bienheureuse retraite entourés de
leur famille, belles filles et petits enfants.