Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues
« C’est un grand honneur et avec beaucoup de plaisir qu’au
nom des membres du Conseil Municipal, je vous souhaite la bienvenue
dans notre commune et dans cette mairie. Nous sommes particulièrement
sensibles à cette marque de courtoisie et infiniment honorés de
recevoir un représentant de l’Etat en charge de notre secteur dans
cette belle région de l’Aubrac à laquelle nous sommes très
attachés. Je suis heureux aujourd’hui à Saint-Rémy de
Chaudes-Aigues de vous exprimer notre gratitude pour l’attention
particulière que vous apportez à nos petites communes rurales. »
Par ces mots. Le maire Vital Gendre accueillait Monsieur le
sous-préfet Serge Delrieu en visite à Saint Rémy de
Chaudes-Aigues. Le premier magistrat développait ensuite la
présentation de sa commune aux confins de Lozère et Cantal où le
Bés sert de « frontière ». Au dernier recensement elle
comptait 122 habitants avec 12 exploitations agricoles et 2 affaires
de maçonnerie ; quelques associations : animation, chasse,
anciens combattants ou « les enfants en Aubrac ».
Décrivait les monuments : église romane, calvaire, fours à
pain... Il effectuait un inventaire exhaustif des diverses
réalisations entreprises depuis 2008 : logements sociaux,
édifices cultuels, mairie, chemins ruraux. Puis évoquait les
projets en cours d’étude : renforcement du réseau d’eau du
village, toiture de la maison commune, économies d’énergie sur
l’éclairage public mais aussi « installation » du parc
naturel Aubrac. Avant d’ajouter « Dans une période où
les réformes concernant les collectivités territoriales se
multiplient, aucune répondant aux attentes de nos territoires, et ne
prennent en compte l’intérêt de nos habitants. J’en veux pour
preuve les réformes qui se sont enchaînées à une vitesse
vertigineuse : Régions, Communautés de Communes qui ne sont
pas adaptées aux bassins de vie sans réflexion, sans consultation.
Nous ne nous y retrouvons pas » Et de conclure après avoir
énoncé son argumentation. « Vous le savez, Monsieur le
Sous-Préfet, notre commune a fait un choix différent de celui qui
nous a été imposé. Notre position prouve notre attachement à
notre région, notre Aubrac... Les conseillers municipaux de
Saint-Rémy sont à l’écoute de nos concitoyens et je tiens
aujourd’hui ici publiquement et en votre présence à leur rendre
hommage. » Le représentant de l’État remerciait les
élus de leur chaleureux accueil, se voulait rassurant sur le futur
des communes rurales. Puis un dialogue se déroulait avec les édiles
à bâtons rompus où chacun défendait sa position.