Christine et Patrick des fidèles du
festival de la première heure
Souvenez-vous
pour le premier festival de tatouage nous avions rencontré Patrick
et Christine venus à vélo depuis leur Pas-de-Calais. Ils vivent et
travaillent toujours à Béthune où ils nourrissent leurs deux
passions la bicyclette et le tatouage. Ils ont décidé de participer
à cette cinquième édition dans la cité thermale. Aujourd’hui,
ils reviennent pour la quatrième fois, ce rendez-vous annuel ils ne
le rateraient pour rien au monde d’autant qu’ils sont devenus des
piliers de la manifestation. Bénévoles, leur connaissance du pays
leur permet d’assurer le transport de certains invités. Cette
année, ils sont arrivés, une semaine avant la convention pour aider
Stéphane. Alors le retour ? Témoins privilégiés de la
manifestation ils en détaillent les caractéristiques . « On
sent le monde content de nous revoir, nous trouvons le même accueil
des locaux et cette curiosité, cette envie de discuter, de
s’intéresser, avec le sourire. Nous sommes venus cette année en
caravane pour dix jours. Les excellents souvenirs des séjours
précédents nous ramènent à Chaudes-Aigues. Ce n’est que du
bonheur, les habitants nous reconnaissent, des liens sont créés. Et
cette cinquième édition est splendide. Nous sommes ravis de
retrouver le Cantal. Le Cantal'ink reste une belle manifestation qui
s’est bonifiée, avec toujours ce lieu pittoresque où tatoués,
tatoueurs et autochtones se fondent dans une totale mixité. Ce lien
avec les villageois est étonnant, exceptionnel. Y ajouter la moto
est une bonne idée. L’organisation s’est nourrie de
l’expérience et des erreurs des précédentes. Tout est plus
« professionnel ».
Avant de poursuivre « Stéphane
a su déléguer, répartir les tâches sans perdre la philosophie de
ce festival. Il a surtout renouvelé les tatoueurs en faisant appel
à ceux de l’Est, des jeunes au talent extraordinaire. Des
artistes complets tant dans le graphisme que le niveau du travail. La
nouvelle implantation des stands amène de l’air à l’espace».
Christine
arbore un nouveau tatouage : un cupidon sur l’avant-bras par
Barbara Rosendo. « Aujourd’hui
nous sommes connus, on est un peu chez nous désormais pour le
sixième nous serons là à nouveau sans aucun doute, nous y avons
nos habitudes, la singularité de ce rassemblement dans un bourg
rural c’est tellement sécurisant pour tous. Mais surtout pour la
réussite d’une convention qui sort de l’ordinaire. »