Laurent
Bout expose ses « métamorphoses » à Nantua.
Certes
la peinture de Laurent Bout ne parle pas immédiatement à tout le
monde , il est judicieux de s’y habituer, de la côtoyer, voire de
l’apprivoiser pour la comprendre et l’apprécier. Quoi qu’il en
soit le Caldagués de La Valette possède une aura certaine dans le
milieu de l’art contemporain où sa cote tient une valeur
incontestable. Il expose actuellement ses « métamorphoses »
au centre d’art « la maroquinerie » à Nantua (01) du
30 juin au 8 août Voici ce qu’en dit Eric Vassal, un autre
Cantalien engagé dans l’art contemporain. « Monde
cellulaire, organisme humain, embryon architectural, la peinture de
Laurent Bout pose les formes élémentaires et les questions troubles
et inquiétantes de la mutation de l'homme dans son espace. Cette
vision colorée et baroque, poétique et picturale, s'identifie au
monde naturel et tente d'approcher les formes immuables et simples
que représente l'essence du vivant.Le monde change en demeurant le
même. Dans le travail de Laurent Bout, les formes s'enchevêtrent en
d’étroites et solidaires subdivisions, évoquant la recherche
d'archétypes éternels. Dans un même espace temps, le peintre
exprime la volonté de réinventer les images, qui à travers sa
peinture, prétextent du sens et du but. L'artiste s'empare sans
hiérarchie des rêves et des contradictions qui le régissent, la
forme se prête à toutes sortes de mutations, du développement
organique ouvert sur le monde à l'isolement existentiel. Laurent
Bout déconstruit les définitions figées de la forme afin de
visualiser la matière vivante et de proposer l'expérience de ses
vibrations et de ses résonances. Les œuvres oscillent entre
fragilité et consistance, opacité et dévoilement. Parce qu'elle
s'inscrit dans l'universalité, l’œuvre de Laurent Bout a le
pouvoir de parler à chacun. A nous maintenant de la voir et de
l'entendre. » Vous
pourrez rencontrer Eric et Laurent à la chapelle des pénitents à
l’occasion de l’exposition de Jean-Paul Moscovino.