La Bourrée du Caldagués fait sa mue.
« La bourrée du Caldagués »
affiche le même âge que le cinéma La source, ils sont nés à
quelques mois d’intervalles. Le groupe a connu des hauts et des
bas, évolué avec le temps. Avec des passages par des périodes
moins fastes, mais il revient sur le devant de la scène dans ce que
le marketing appellerait une « nouvelle formule ». Qui
s’installe tranquillement sans révolution, ni tambour ni
trompette, mais au son de la cabrette et de l’accordéon. Les
anciens, certains depuis le début, ont quitté la formation atteints
par les méfaits de l’âge et une moindre motivation. Plusieurs
jeunes sont arrivés pour les remplacer et se sont intéressés à
certains
aspects comme le choix des danses, les répétitions, dressé une
forme de revue différente. Laquelle bien sûr continue de s’appuyer
sur les fondamentaux du traditionnel de notre culture locale. Les
spectacles ont changé de paradigme pour des séances plus ludiques,
moins guindées, le sourire de mise et la décontraction patente pour
une prestation plus vive, claire et limpide dans son déroulement.
Neuf couples, les plus assidus aux « entraînements », ont
effectivement leur place, mais une « réserve » existe,
elle permet de pallier quelques absences pour raisons
diverses :
indisponibilité ou vacances, le plus souvent professionnelles.
Bourrées à deux, quatre ou six, Varsovienne, polka piquée,
Crouzade ou l’incontournable montagnarde, mazurka, scottish
constituent l’essentiel de la représentation qui raconte à
travers ses chorégraphies la vie d’autrefois
en Auvergne. Sans jamais oublier de rendre hommage à Jean Vaissade.
Le répertoire reste sensiblement identique dans la mesure où les
figures traditionnelles dominent le genre. « Nous
allons vers des danses plus généralistes comme la bourrée des
rubans ou celle des foulards issues du folklore provençal. Le
renouvellement a fait gagner de la fluidité aux danseurs, mais
également un aspect plus enjoué dans une certaine décontraction.
Le public prend un plaisir plus affirmé, qu’il soit autochtone ou
villégiateur. » Nous
confie Marie Orliac, la maîtresse de cérémonie. Le groupe se
déplace sur les marchés de pays de Neuvéglise régulièrement ou
Chaudes-Aigues occasionnellement, mais aussi sur des événements
comme la « fiesta del pays », la foire du 8 mai. Et
propose depuis la saison dernière sa fête du folklore qui se
déroulera le 17 septembre à Chaudes-Aigues où « la bourrée
Barabande » viendra en voisin de La Lozère et une troupe
savoyarde effectuera le voyage en Caldagués. Pour vous convaincre
scrutez le programme de l’office de tourisme sous le chapitre
animation pour connaître les prochaines séances et
y assister.