Opération
chemisage des réseaux réussie.
Depuis plusieurs semaines les travaux pour la réhabilitation des
réseaux d’assainissement ont commencé. Un hydrocurage a permis de
déboucher les canalisations et d’en expulser les effluents en
conjuguant débit d’eau haute pression et centrale d’aspiration.
Mais aussi de s’assurer du bon fonctionnement de l’évacuation,
de la préparer à une inspection vidéo pour fixer un diagnostic sur
son état, détecter les problèmes le cas échéant. Les points
faibles sont répertoriés et analysés. Les sections qui peuvent
bénéficier d’un chemisage sont définies. Quelques travaux
d’adaptation sont effectués en pratiquant des excavations
ponctuelles pour remédier aux défauts et implanter des regards. La
deuxième phase consistait à justement traiter les canalisations qui
le pouvaient. Une société toulousaine vient de procéder à cette
opération dont la méthode se fonde sur la pose d’une gaine
résistante, étanche et sans joint plaquée contre la paroi
défectueuse pour la rénover complètement. Ce chemisage crée ainsi
un nouvel émissaire à l’intérieur de l’ancien et permet de
réhabiliter l’intégralité d’un collecteur endommagé, sans
ouverture de tranchée. .La technique s’effectue en trois étapes.
Il s’agit d’abord d’imprégner de résine adhésive l’intérieur
d’une « chaussette géante » de forme cylindroïde puis de
l’inclure dans la conduite par l’intermédiaire d’un puits
d’accès le plus souvent un regard en place à l’entrée duquel
est disposé un instrument qui supporte l’inversion constante du
fourreau qui progresse sous une poussée hydrostatique ou d’air
comprimé. Le côté imbibé du manchon se retrouve ainsi plaqué
contre la paroi de la tubulure. Une fois l’insertion achevée, la
pression est maintenue et la polymérisation de l’époxy s’opère.
Lorsque l’enveloppe est refroidie, les extrémités sont coupées
et les embouts de l’adduction scellés. Un robot engagé dans
l’égout découpe les arrivées adjacentes afin de rétablir la
circulation normale des flux. Les effets n’ont pas tardé à se
vérifier à la station d’épuration, où moins de liquide parasite
parvient. La prochaine étape consistera à récupérer l’eau
chaude résiduelle de la place du marché . Mais là le projet, en
profitant de ces travaux, est de donner au lieu une conformation plus
touristique.