La place du marché n'a rien livré de spectaculaire.

L’archéologie préventive possède vocation de préserver et d’examiner les éléments significatifs du patrimoine menacé par les travaux d’aménagement. Elle peut impliquer la mise en œuvre de diagnostics, de fouilles de sauvetage et dans certains cas, des mesures de sauvegarde. L’Inrap « institut national de recherches archéologiques préventives » réalise actuellement place du marché une prospection du sous-sol. L’institut assure la détection et l’étude du patrimoine touché par les activités de structuration du territoire. Il exploite et diffuse les résultats de ses recherches auprès de la communauté scientifique. Il concourt à l’enseignement, à la communication culturelle et à la valorisation de l’archéologie en direction du public. Des sondages à la pelle mécanique se déroulent actuellement. Ils sont réalisés, avant les opérations d’assainissement et d’aménagement de la place du marché afin  d’identifier la présence éventuelle de vestiges. Analyser leur nature, structure et datation. Évaluer leur densité, leur extension et leur degré de conservation. Un rapport de l’ensemble des données enregistrées sur le terrain sera remis au « Service régional de l’Archéologie ». Il restera deux solutions soit le SRA considère que les empreintes sont trop peu préservées, qu’elles n’offrent pas d’attention notable pour qu’une campagne de fouille soit prescrite et le concepteur peut alors entamer ses travaux. Soit elles présentent un intérêt réel et méritent un approfondissement sur les parcelles concernées, avant que les opérations d’agencement ne commencent. Plus rarement, l’Etat peut également décider de protéger tout ou une partie des vestiges et ordonner leur conservation et la modification du projet d’aménagement. Les conclusions définitives de cette campagne de sondages , terminée le 20 octobre, ne seront effectives que dans plusieurs semaines. Même si une première approche se dessinait à la fin de la semaine. Le dallage trouvé ne serait pas celui d’un bassin ou piscine mais le socle d’un calvaire, une croix plantée au milieu de la place. Le « mur antique » découvert dans le sondage du bas intrigue plus particulièrement les techniciens par le fait qu’il n’est pas humide et qu’il n’y a pas d’eau chaude alentour. Tout ceci restant schématique. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.


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