Promenade sur le Boulevard des airs samedi soir.

Le souffle du Par accueillait « les baladins sans mesure ». Ils se partageaient les ogives de l’église Saint-Blaise Saint-Martin. Proposaient un concert tout autour de la terre. Le public venait entendre la chorale Caldagués certes, mais avec une curiosité certaine pour ces « balladins sans mesure » ensemble altiligérien de Monistrol-sur-Loire. L’assistance s’est promenée sur le « boulevard des airs », caractérisé par l’éclectisme du programme, à travers toutes les époques, tous les styles et toutes les langues. « Le souffle du Par » ouvrait la soirée par cinq morceaux majeurs : de « Mistral gagnant » à « vierge des montagnes ».Il invitait ensuite ses hôtes à se joindre à eux pour une incursion en Renaissance, trois mélodies que les deux groupes possèdent en commun. Le Souffle du Par devenait spectateur. Rapidement, on percevait les similitudes de répertoire avec les « balladins » entre variété française et chants de terres lointaines: américaine ou sud-africaine. Le concert ne connaissait pas d’intermède et pendant une heure trente jamais à aucun instant le public ne se prit à bailler d’ennui. Bien au contraire il musardait sur le « boulevard des airs » entre gaieté et sobriété. Une promenade pour le plaisir du partage avec Zazie, Claudio Capéo, Jacques Brel, Renaud, Boulevard des airs, Calogero avec son « portrait » sans doute le point d’orgue de la soirée tout en sensibilité. Les transitions entre les morceaux des baladins par un récitant présentait avec humour, souvent deuxième degré ou totalement décalé, la chanson suivante. Le voyage au long cours enthousiasmait une bonne centaine d’auditeurs. Une veillée pleine de voix, de couleurs mélodiques et rythmes dont la sincérité et l’humilité témoignent des valeurs intrinsèques des deux formations.



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