Le poulailler en plein air de Magali.
Un tract sur le marché, une adresse
et voilà le journaliste intéressé. Pourquoi, comment ? Nul ne
saurait le dire. Un rendez-vous, une route escarpée qui surplombe le
lac de Lanau un jour d’automne aux couleurs chatoyantes et
températures à l’aune. Du côté de Saint-Martial, Magali Sainrau
a installé une volière où se promènent en quasi-liberté, poules,
pintades, coqs et autres chapons. Comment devient-on avicultrice ?
D’abord, cela reste un complément de revenu, pas un élevage en
batterie. Ensuite, elle est née sur cette terre, sa familiarité
avec la volaille relève de l’atavisme. Oubliez tout ce que vous
pouvez voir dans les reportages télévisés. Ici, les oiseaux ne
connaissent pas le stress hormis celui du prédateur qui parfois
vient prélever sa dîme sur la basse-cour comme la buse, l’autour
des palombes et bien sûr le renard. Mais un fil de secteur préserve
l’enclos qui ramène efficacement le goupil à une piquante
réalité. Plusieurs centaines de volatiles caquettent, gloussent et
s’ébattent dans un parc grillagé où ils disposent d’un espace
confortable. Même si l’on pourrait se croire en un lieu idéalisé,
Magali a dû composer avec les contraintes de sécurité,
alimentaires, implanter un local pour accueillir le client potentiel
ainsi qu’un laboratoire dédié à l’abattage. Même si tout ceci
possède un coût, l'investissement demeure cependant raisonné. Ses
pensionnaires à plume mènent une existence comblée et détendue
dans un milieu naturel, avec un régime sain. Si elles sont
« démarrées » à l’incontournable « aliment »,
le plus vite possible elles passent au froment. Lequel provient du
champ d’en face, une parcelle, propriété familiale, sur laquelle
le fermier cultive les céréales qui lui sont nécessaires. Ici, pas
de meilleure traçabilité. Elle abat à la demande, en petite
quantité pour sa clientèle Caldagués qu’elle rencontre sur le
marché les lundi et jeudi. Mais tout un chacun peut lui commander
ou se déplacer à l’élevage de Chanteloube, récupérer sa
marchandise. Magali disponible sept jours sur sept, tout au long de
l’année, ne néglige en rien la qualité des tâches quotidiennes
d’alimentation en eau et en nourriture... Quand on vit en harmonie
avec la campagne, le cycle de la vie se synchronise avec le rythme
naturel de la terre et des saisons. Ne dit-on pas que des poules
« heureuses » pondent des œufs plus savoureux et en plus grand
nombre. Et cerise sur le gâteau ses deux filles adorent, fascinées,
le spectacle des poussins qui brisent leur coquille pour pénétrer
dans ce monde. Vérifiez tout ceci au 06.85.87.00.53 ou
04.71.20.68.63