Les écoliers confinés sous alerte intrusion.
Un long et strident coup de sifflet retentit ce jeudi à 9 heures dans le couloir de l’école primaire. Les enfants sortent de leurs classes et se dirigent vers la salle de jeu en silence. L’alarme stridente invite à réagir à une intrusion violente dans les locaux. Le Plan particulier de mise en sûreté officiel (PPMS) a prévu un signal d’alerte et les conduites à tenir : évacuer les élèves rapidement ou se barricader. La consigne peut être différente selon la conformation des lieux. « L’exercice « attentat intrusion » doit avoir lieu dans les écoles à plusieurs reprises au cours de l’année scolaire ». C’est dire l’importance qu’il relève aux yeux des autorités. Ce jour-là une alarme est déclenchée par la directrice Valérie Chassany. Chacun doit donc réagir en suivant une des deux postures privilégiée en cas d’attaque : se sauver ou se claquemurer. S’il s’agit de s’échapper, la simulation vérifie que le danger est identifié et que enseignants et écoliers connaissent le chemin, sont capables d’évacuer en silence. Aujourd’hui il s’agit de s’enfermer, de se confiner dans une salle et de rester dans le noir. L’exercice contrôle que tous savent dans quel local se barricader. On éteint les lumières, on s’ éloigne des ouvertures et on s’assoit en silence. Quelques pleurs et puis le mutisme. Les gamins appréhendent la situation puisqu’ils la pratiquent à intervalle régulier en améliorant à chaque fois le dispositif. Si l’équipe enseignante connaît la date de l’action et la prépare en amont avec le personnel. Les enfants n’en savent rien. C’est paisiblement, sans panique qu’ils accèdent à leur « pièce sécurisée » pour attendre la fin de l’exercice. Deux représentants de la Gendarmerie observaient le déroulement des opérations et opéraient avec la direction un débriefing rapide en fin d’exercice.


Les articles les plus consultés

Quand les écoliers se déguisent

Le « martel en tête » du Bricou .

Sylvain Augier était passé par chez nous.

Chasse à la bière version trois.