C’est dans une ambiance
tranquillement décontractée que s’est déroulée la dernière
séance du conseil municipal de la cité thermale pour le
budget 2018. Un prévisionnel de rigueur « pour
lequel il a fallu faire des choix ».
L’assemblée a décrété « ne pas toucher aux impôts ».
Cependant : « La
taxe des ordures ménagères progressera. Mais il s’agit là d’une
décision de Saint-Flour-communauté », précisait
René Molines.
La section de fonctionnement s’équilibre à 1 781 737,00
avec pour principaux chapitres la masse salariale pour un montant de
624 032,00 €. Le remboursement des intérêts des prêts
pour 35 500,00 €. À la ligne charges de gestion, on note
96 056,00 € pour l’hôtellerie du Couffour, 31 187,00 €
pour le contingent incendie. Un virement à la partie investissement
de 114 734,72 s’effectuera. En ce qui concerne les recettes,
la dotation forfaitaire de 264 184,00 € en 2017 diminue à
peine en 2018 pour se stabiliser à 261 455,00 €. Les
contributions directes restent raisonnables avec 344 798,00 €
auxquels il convient d’ajouter la compensation de
l’intercommunalité de 315 000,00 €. La participation
des autres municipalités aux frais de gestion de l’école
primaire sera de 46 000,00 €. Aux produits des jeux
du casino s’inscrivent 60 000 € au lieu de 75 000,00 €
en 2017. Avant de poursuivre, les édiles ouvraient une
parenthèse pour
trouver inadéquats certains propos transcris dans un
article
«Chaudes-Aigues la belle endormie » du
quotidien régional, au cours d’un débat tenu dans un débit de
boissons. La section d’investissement fait apparaître un équilibre
à 2 256 621,00 €. 120 000,00 €
contribuent au remboursement du capital des prêts. Le plus
important, sans doute le plus délicat, demeure le dossier de
réhabilitation de la piscine avec une provision de 1 080 000,00 €
pour. Le financement s’établit ainsi avec participation de
200 000,00 € pour l’État, 200 000,00 €
également de la région Auvergne Rhône-Alpes AURA, 115 000,00 €
du programme leader, 96 952,00 € du conseil départemental
et 37 500,00 € du fonds de concours. Soit 649 352,00 €
de solde à charge municipale. Les chiffres restent inchangés par
rapport à 2017. À la date du vote ce 11 avril 2018, aucune option
n’est choisie. Les investissements s’assortissent des subventions
idoines ce qui nécessitera d’emprunter pour équilibrer la section
661 024,85 €. Finalement, chacun en conviendra, ce
document de référence 2018 affiche « une
réalité pragmatique ».
Les budgets annexes : eau-assainissement, Source du Par,
lotissement de Sansard 3… n’entraînaient pas d’observations
particulières. Sur l’Hôtellerie du Couffour, le premier magistrat
trouvait saumâtre le fait de « devoir
régler un contentieux antérieur à la mandature actuelle dont la
responsabilité ne lui incombe nullement dans ce dossier… » en
voyant la note s’alourdir conséquemment. Rappelons
que le détail et l’ensemble des documents peuvent être consultés
librement en mairie.
Le Souffle du Par à 20 ans, prépare l’avenir
Le 15 novembre 2025, la chorale Le Souffle du Par s’est réunie au hall de l’enclos pour sa 20ᵉ Assemblée générale. Devant 37 membres présents, le président Pascal Jarry a ouvert la séance dans une ambiance chaleureuse et empreinte de reconnaissance. Pascal dressait un bilan moral gravé de gratitude et tenait à remercier les chanteurs, le bureau, le conseil municipal représenté par Jean Passemard, ainsi que les partenaires pour leur soutien fidèle. Les chefs de chœur bénévoles, Cathy et Romain, ensuite, prenaient la parole pour relater les activités de l’année écoulée et soumettre les projets. Sept concerts ont rythmé la saison, mais l’événement majeur reste la célébration des 20 ans de l'ensemble. Cette journée festive et attachante a rassemblé souvenirs, joie et complicité. Elle laisse une trace durable dans la mémoire collective, une année 2025 marquée par l’émotion. Les perspectives 2026 s'esquissent déjà. Parmi les dates retenues figure le récital annuel du vendredi 31 j...