Les bons chiffres des Journées européennes du patrimoine
Promouvoir le patrimoine c’est permettre aux citoyens de mieux
comprendre ce qui les rapproche : valeurs communes, authentiques
et esthétiques. L’art du partage définissait le thème retenu
pour cette 35e édition des « Journées européennes du
patrimoine ». Le Caldagués s’est immergé les 15 et 16
septembre dans cet axiome avec emballement. Quatre sites
participaient à l’opération. Le château de Montvallat, espace
privé, ouvrait ses portes pour une visite organisée en
collaboration avec la municipalité. Sous l’effet « loto du
patrimoine » monsieur et madame Royer ont dévoilé leur passion,
un peu folle certes, pour cette bâtisse. 650 curieux assistaient à
des séquences d’une heure trente où Michel Royer détaillait
l’histoire de ses murs. Restons dans le particulier avec Marinette
et Jean-Claude Puechemaille. Ils échangeaient sur le passé du café
et l’heureux temps révolu avec 350 villégiateurs et l’équipe
de télévision de France 3 venue témoigner de l’engouement
pour un bistrot qui aiguise l’attention. Marinette et Jean-Claude
en sortaient épuisés, mais satisfaits. 570 personnes entraient au
musée Géothermia pour connaître et découvrir les mystères des
eaux chaudes. Sans oublier l’illustration anecdotique « d’aller
se faire cuire un œuf » qui a tenu toutes ses promesses. La
dimension immatérielle, elle, s’offrait la salle Beauredon avec
quelque 400 spectateurs pour une fête du folklore parfaitement
réussie. Cette troisième édition confirme le bien-fondé d’une
telle manifestation. Ici, on parlait musique et danse, mais également
tradition, légendes et autres chroniques. Des chiffres de
fréquentation impressionnants, voire inattendus, qui prouvent que
lorsque les volontés s’engagent, elles peuvent produire de bonnes
fortunes. Ces quarante-huit heures portaient bien leur nom et se
situaient exactement dans le postulat des instances nationales. Ce
n’est pas le Caldagués qui se plaindra, pour une fois, des
décisions gouvernementales. Au total, 1990 personnes autochtones ou
étrangères approfondissaient les spécificités du pays des eaux
chaudes.