Louisette Evrard-Artaud, le sens du partage artistique.


 
Louisette Evrard-Artaud a baigné dès l’enfance, dans un environnement culturel : père violoniste et photographe et mère au goût très sûr dans de nombreux domaines. Inscrite très tôt dans un cours de dessin, elle doit cependant avant d’embrasser la carrière artistique obtenir un BTS de comptabilité. Il faut bien manger pour vivre. Nous sommes loin de ses aspirations. Elle intègre les « beaux-arts » de Versailles où elle passe du statut d’autodidacte à celui de professionnelle. Depuis elle ne cesse de participer à des stages et d’enseigner son expertise, de partager son savoir. Elle donnait en Caldagués trois sessions d’initiation au fusain en la chapelle des pénitents pour l’exposition annuelle du « groupement artistique de haute Auvergne ». Son bonheur : parler de l’art, faire découvrir la beauté de ce qui nous entoure et de rencontrer ceux et celles qui ont la même passion qu’elle. « Optimiste de nature je ne retiens des gens que leur côté positif. Je n’enseigne pas que le portrait ou le dessin, mais également des grands espaces et pratique la sculpture, la peinture à l’huile ou l’aquarelle ». Le visiteur pouvait appréhender le talent de Louisette sur les cimaises des lieux.  Elle donnait le premier jour une master-classe de deux heures sur la technique du fusain et comment construire un portrait.  L’artiste reste réceptive à l’état d’esprit du modèle où l’on peut lire dans son regard le reflet de ses états d’âme. Ce dernier permet de cerner la personnalité pour atteindre, le plus difficile, la ressemblance. Plus facile à affirmer qu’à accomplir. Louisette Evrard-Artaud est foncièrement joyeuse. À travers son enseignement elle prodigue cette bonne humeur pour en tirer la substantifique moelle que l’élève doit mettre sur le vélin. Elle délivrera son optimisme et sa jovialité au cours de ces trois fois deux heures d’apprentissage. Rencontrer, transmettre, témoigner voici sans doute le credo d’une plasticienne singulière et généreuse. Avec le sourire en forme d’argumentaire. Une initiative que le Gaha devrait renouveler pour apporter le petit plus qui manque à ses expositions.

Les articles les plus consultés

Un couple de dentistes en visite

L’amitié en Caldaguès randonne à Thiézac

Cristiane et Juan futurs praticiens dentaires !

Une innovation technologique au collège Louis Pasteur