Les archives de la Grande Guerre à la médiathèque.

La Grande Guerre, « la der des der », le plus intense conflit qu’ait jamais connu l’humanité, le plus meurtrier aussi. Un siècle plus tard, les archives municipales et diocésaines sanfloraines ont associé leurs fonds. Ces documents d’époque expriment par divers vecteurs : journaux régionaux, correspondances avec des prêtres, témoignages à postériorité, la façon dont les cantaliens ont appréhendé la mobilisation, le front, les conséquences de la guerre… et regroupés en divers chapitres : la vie à l’arrière, les chroniques locales, cartes postales. À tous ces éléments instructifs, la médiathèque Caldagués a ajouté quatre gros classeurs tenus par Jean Favier. Lequel a effectué un travail de fourmi pour connaître plus avant les poilus morts pour la France, inscrits sur les monuments des communes de l’ex-canton. Cette somme significative sur les combattants autochtones aux multiples anecdotes ajoute à la qualité de la présentation, se consulte sur place. Véronique la bibliothécaire a réuni une multitude de documents en prise avec cette période  : L’adieu aux armes, Au-revoir là-haut, Le Pantalon, les sentiers de la gloire... D’autres pièces comme cette lecture par Fabrice Luchini du « Voyage au bout de la nuit » de Louis Ferdinand Céline viennent compléter. Plusieurs ouvrages sont également à disposition : bandes dessinées et romans ou témoignages de la même époque. Cette diversité apporte une plus-value à l’installation originelle. Elle autorise le visiteur à emprunter la plupart des œuvres, films ou livres, bandes dessinées. Parallèlement à cette présentation, le cinéma La Source a programmé après « Au revoir là haut ».
Les gardiennes (le mercredi 7 novembre à 16 heures) .1915 à la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Elles travaillent sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des maris, fiancés ou frères en permission. Hortense, la doyenne, engage une fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille...
Cheval de guerre (le mercredi 14 novembre à 16 heures). À la veille de la guerre, le jeune Albert mène une existence paisible dans une exploitation anglaise avec son destrier, Joey, qu’il adore. Mais le père d’Albert décide de vendre Joey à la cavalerie britannique, et se retrouve bientôt sur le front français. Albert quitte la ferme et rejoint à son tour le champ de bataille dans l’espoir de le ramener chez lui...
Le temps de cette exposition et de ces longs métrages vous vous souviendrez, en forme d’hommage, de ces hommes et de ces femmes dans un conflit qui ébranla durablement le monde pour uniquement satisfaire l’ambition de quelques-uns. À voir actuellement aux horaires d’ouverture jusqu’au 30 novembre 2018. TEL 04.71.23.55.85. Les films sont proposés au tarif préférentiel de 4 €.

 

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