Quid d’un nouveau médecin ?

Ce mardi, maires, conseillers et professionnels de santé se réunissaient à la maison des associations pour s’entretenir sur le remplacement de Luis Vellila et Mercedes Vico, sur le départ en fin d’année. En ouvrant la séance René Molines rappelait que depuis un an, élus et paramédicaux sensibilisés au problème sont mobilisés. Il présentait Marianne Mazel, chargée de ce dossier au sein de Saint-Flour communauté depuis le 1er septembre, qu’il laisse intervenir sur le sujet. Plusieurs pistes explorées, des annonces passées dans tous les journaux spécialisés, des offres diffusées dans le milieu hospitalier et dans les facultés... « c’est zéro retour. Je vous rassure ce n’est pas que pour vous. C’est partout comme cela. Nous avons eu une ouverture que l’on considérait comme sérieuse et puis… plus de nouvelles ». La pénurie réside en tous lieux. Le recrutement n’aboutit pas. « Les postulants s’en remettent aux plus offrants avec des facilités comme le loyer gratuit, des aides financières et matérielles. Le lobbying fait grimper les exigences ». Et René Molines de poursuivre « même chez les fameux chasseurs de têtes les retours s’avèrent négatifs ». Les raisons : le numerus clausus, certes, mais pas que. Jean-Pierre Armand ajoute « les facultés sont saturées et ne peuvent pas accueillir plus d’étudiants en médecine. Par ailleurs, personne ne veut plus exercer en solitaire, ce que je comprends aussi. Nous allons trouver. Restons patients ».
Jean-Pierre Armand s‘engage
La solution pour le Caldagués ? Elle passera par le docteur Armand qui souhaite installer un SMIC, « Service Médical Indispensable pour nos Communes » sur l’ex-canton de Chaudes-Aigues. Notre atout : le pôle santé qui poursuivra les soins ambulatoires quoiqu’il arrive. « Je m’engage » à assurer des consultations sur rendez-vous à Saint-Urcize et Chaudes-Aigues du lundi au vendredi pour les actes courants. « Je vais me débrouiller temporairement pour garantir le suivi de la patientèle ». Jean-Pierre Armand ne monte plus de gardes, il peut effectivement trouver des créneaux horaires, mais aussi des solutions pour le seconder à travers divers dispositifs comme réclamer de l’aide aux médecins retraités ou le renfort de jeunes internes, pas encore diplômés. « Ne pas se démobiliser. Demandons à nos consultants de nous faire confiance et aux paramédicaux : pharmacie, kinésithérapeute, infirmières... de rester solidaires. » Paramètres et conditions apparaissent clairement sur la table. « En attendant et en poursuivant nos investigations. J’ai motivé mes collègues et amis dans le métier pour militer en notre faveur. Les autres y arrivent, pourquoi pas les Caldagués ». Cette bienveillance présentera un avantage pour tout candidat qui découvrira une « clientèle » réceptive, positive à son installation. « Nous possédons par ailleurs de vrais collaborateurs avec les pompiers, sur lesquels je sais pouvoir compter également. C’est aussi un atout non négligeable ». Le dialogue se fixait ensuite entre les présents.




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