Ils sont portugais et viennent d’emménager dans la seule station thermale du Cantal. Ce jeudi, ils se trouvaient en rendez-vous pour divers contacts, mais surtout pour rencontrer l’équipe municipale qui prit un soin attentif de leur présenter sa localité. Le président de l'union régionale des professionnels de santé Eric Lenfant participait à cette rencontre. La journée se prêtait mal à une telle déambulation. Le ciel se montrait capricieux. D’une couverture nuageuse et fraîche avant midi, il passait à un timide soleil en matinée, entrecoupée de diverses averses, voire de bourrasques neigeuses. Les hôtes, depuis le green cab, entamaient une promenade dans la cité. La délégation s’arrêtait du côté de la piscine et de ses aménagements en cours d’adaptation, mais aussi pour décrire l’école que leur fillette de 4 ans fréquentera. Puis le cinéma, la mairie, les rues jusqu’à la source du Par avec des pauses auprès des commerçants, le musée Géothermia, l’eau qui coule à 82° a
La chorale Caldagués avait choisi cette année de porter son
attention et son concert annuel sur les fêtes de Noël. L’ensemble
avait préparé pour l’occasion un programme spécifique articulé
sur les airs traditionnels de ces temps festifs de fin d’année. Ce
22 décembre, les chanteurs se rendaient dans un premier temps à
l’Ehpad Sainte-Elisabeth où ils apportaient joie et divertissement
aux résidents qui ne manquaient pas une telle opportunité. Ils
retrouvaient dans un autre contexte Cathy Méry venue pour les
réjouir et les rencontrer avec les chanteuses et chanteurs du
Souffle du Par. Un grand moment d’échange et de distraction
apprécié à sa juste valeur. Ensuite, à 18 heures, après la
promenade dans la cité des eaux chaudes le père chenu posait devant
les photographes familiaux afin que les enfants et surtout les
parents gardent un souvenir de cette matinée particulière.
Concomitamment en la Chapelle des pénitents, le Souffle proposait un
répertoire adapté au temps de la nativité avec nombre de standards
attendus par la majorité des spectateurs. Depuis les «Anges dans
nos campagnes » à « Douce Nuit » en passant par
un Noël Hongrois et « vive le vent », sans omettre des
pépites de César Franck et Camille Saint-Saëns. Le concert se
composait de courtes pièces qui s’enchaînaient allégrement.
Quarante-cinq minutes d’immersion dans le traditionnel avec des
chants connus et reconnus dans cette Chapelle remplie au droit du
retable. L’acoustique « neutre » du lieu lissait les pupitres
et donnait une uniformité au chœur où s’affirmait sa diction
parfaite. Avec pour défaut majeur de voiler quelque peu les solistes
, sans cependant atténuer l’interprétation limpide d’Imagine
de John Lennon par Carole et Laura. . Le récital se concluait par un
hommage à Charles Aznavour disparu récemment. 