Le football cantalien (bien) accueilli et fêté en Caldagués

Après 2003 et 2011, l’ASC orchestrait pour la troisième fois les rencontres entre finalistes cantaliens. Ce point d’orgue de la saison 2019 dresse bilans et perspectives du district à travers les travaux de son assemblée générale. René Molines dans son avant propos rappelait que « Chaudes-Aigues est un pays de football. Dans ma jeunesse, c’était l’unique sport que nous pouvions pratiquer chez nous et je me souviens du très vif engouement que l’ASC suscitait. Je me dois de remercier nos sociétaires pour leur préparation avec le plus grand soin du stade du Couffour ou je n’en doute pas vous apprécierez, joueurs et spectateurs, la qualité de sa pelouse pour le déroulement dans les meilleures conditions des matchs de cet après-midi ». Jean Luc Boucharinc dans son mot de bienvenue disait sa fierté d’accueillir pour la troisième fois les finales départementales. Ne manquait pas de signaler que les thermaux furent battus dans cette compétition par deux groupes qui sont les protagonistes d’aujourd’hui : Parlan et Sansac. Le président du district Roger Prat enchaînait : « le club qui nous reçoit, l’association sportive de Chaudes-Aigues fort de ses 71 membres présente toutes les caractéristiques d’une équipe rurale par excellence. Un grand merci à Jean Luc Boucharinc ainsi qu’à ses bénévoles pour le travail réalisé dans la préparation de cette manifestation. Et de poursuivre «  Cette saison le nombre de licenciés, probablement grâce à la coupe du monde 2018 a augmenté de 232 unités pour atteindre les 6955. » Il ne cachait pas que : « La situation de l’arbitrage dans le Cantal me préoccupe tant en quantité qu’en qualité. Nous avons perdu 9 arbitres et d’autres partiront. En fait, qui aurait envie d’aller sur un terrain se faire engueuler, pour ne pas dire plus, chaque samedi ou dimanche ». Il savait gré, par ailleurs aux collectivités et partenaires des aides financières allouées. Avant de conclure : « le mot de la fin sera pour vous les représentants des clubs, vous les bénévoles de toutes les fonctions sans qui nous n’existerions pas. Vous animez nos territoires ruraux notamment. »

Monsieur Lilian Jury, vice-président de la ligue AURA, revenait sur certains points comme les effectifs, les championnats jeunes, la fusion, la formation, les compétitions féminines et de futsal… Suivaient les remises de distinctions : médailles et diplômes. On remarquait dans la liste : Pascal Barrié de l’ASC, médaille de bronze. Cette discipline ne constitue pas ma tasse de thé, conscience “professionnelle” oblige, je me suis résolu à assister aux festivités du Couffour. La pelouse captait unanimement l’admiration de tous par sa qualité, son esthétique, fruit d’un travail tout au long de l’année, mais plus particulièrement choyée ses trois derniers mois. La “magie” du lieu opérait. Près de sept cents aficionados se pressaient derrière les lisses auxquels il convient d’ajouter les joueurs et invités sans doute un millier de personnes pour communier à cette fête sportive. Chacun appréciait l’organisation sans failles ni erreurs, rien n’était laissé au hasard dans tous les compartiments : parking, buvette, secours, restauration, accueil, sonorisation “efficace”. N’oublions pas : les donneurs de sang offraient les ballons des matchs, possédaient un stand de sensibilisation en présence de monsieur Albert Vinas président de la fédération du Cantal. Messieurs Gascuel et Gémarin, valeureux anciens, pour leur action au sein de l’ASC et leur soutien indéfectible à l’association effectuaient le coup d’envoi de la première rencontre. Monsieur Serge Vieira ouvrait la deuxième finale. Parlan emportait le trophée Paul Combourieu et Châtaigneraie la coupe du Cantal. Quant à la coupe du monde, jamais objet n’avait été autant phtographié.