Les représentants de l’état à Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues.



Vital Gendre et ses conseillers recevaient dernièrement en leur maison commune les représentants de l’État : madame Isabelle Sima, préfète, et monsieur Serge Delrieu, sous-préfet, de Saint-Flour. Le premier magistrat décrivait sa commune et présentait son terroir de la vallée du Bés. Puis il enchaînait sur les travaux menés depuis son arrivée à la tête de l’assemblée municipale : la réhabilitation de la mairie, celle de logements depuis le presbytère jusqu’à l’ancienne école de La Roche-Canilhac. Puis il détaillait les aménagements structurants comme le revêtement de certaines voies, réfection et captage des sources d’eau potable, enfouissement des réseaux secs. Ou l’implantation d’un nouveau relais de téléphone qui boostera l’internet de quatre  à 20 mégaoctets. Il énumérait ensuite les exploitations agricoles, entreprises. Et se félicitait de voir sa population augmenter par 2 fois consécutivement avec aujourd’hui 130 habitants en février 2019. « Fruit du hasard ou volonté pérenne des jeunes de vouloir s’installer sur notre localité ». Il en arrivait au projet phare pour les prochaines années avec la création d’un point multi services. « Madame, Monsieur, vos éclairages en la matière seront les bienvenus pour le montage financier du dossier et je ne doute pas de l’attention particulière que vous y apporterez. ». Vital Gendre ne manquait pas de rappeler l’engagement de Saint-Rémy dans le PNR Aubrac. À l’issue de son intervention les conseillers municipaux pouvaient s’entretenir directement avec madame Isabelle Sima et monsieur Serge Delrieu. S’évoquaient ensuite les dommages du récent orage sur la voirie communale et la qualité de la fenaison ainsi que leurs procédures d’indemnisation. En guise d’apéritif la conversation outre de donner quelques pistes de futur financement du multi service parvenait sur l’inévitable question des élections locales de 2020. Vital gendre n’a pas voulu répondre. Il déviait astucieusement la réflexion vers d’autres sujets : la race Aubrac ou la présence d’un stagiaire de l’ENA, chez lui, il y a quelques lustres, nommé Jean-Cyril Spinetta devenu président-directeur général d’Air-France. L’entretien roulait dans la décontraction jusqu’au déjeuner


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