13 éme fête des voisins à Sansard
La
treizième édition de la fête des voisins de Sansard malgré son
chiffre n’a porté préjudice à personne. Ils n’étaient pas 13
à table non plus, mais soixante-quatre. Ils ne s’installaient pas
dans la rue comme d’habitude, mais sous le toit dans la salle
privée de Champeiron, propriété d’Éric et Karine qu’ils
remercient chaleureusement. Elle peut contenir beaucoup plus de
monde, mais ce soir-là elle a protégé les commensaux des affres
d’une orageuse météorologie qui ne pouvait, en dépit ses
efforts, gâcher le raout. La Fête des voisins appartient désormais
aux bonnes mœurs de la résidence. Alors « vient qui veut,
vient qui peut » chaque année le nombre de
convives reste dans une moyenne stable. Ce rendez-vous ne possède
rien d’un banquet ordinaire de quartier, mais détient une vocation
de partage, d’échange, de dialogue afin de lutter contre
l’individualisme. A Sansard ils ont élargi le cercle en invitant
les entourages de la Borie de Chanson ou ceux de La Vergne. Ils se
distinguent toujours : commencent par l’apéritif dînatoire,
autour de quelques amuse-bouches aux boissons adaptées tout en
dissertant sur l’actualité locale. C’est également le moment où
ils fixent la date du souper qui se déroulera quelques semaines
après, en général le deuxième vendredi du mois d’août. La
formule inventée par on ne sait qui possède la faculté de plaire à
tous. D’aucuns passent aux préalables sans participer aux agapes
aoûtiennes. D’autres ne viennent qu’au festin. Chacun ses goûts
et humeurs selon le menu proposé. Cette année, sous la colère des
cieux, la paella tenait la préférence. Pour apaiser le fracas des
dieux Bernard, Laurent et Jean-Louis à l’accordéon et Bernard au
chant captaient l’attention du gotha. Samedi matin vers une heure
cette bonne compagnie se quittait, après avoir refait le monde dans
sa Caldagués totalité en attendant l’événementiel du premier
trimestre 2020.