Le GVA fait le point sur son agriculture.


Le Groupement de Vulgarisation Agricole a proposé en 2019 des réunions techniques, des visites, des sessions d’information et des soirées cinématographiques grand public. Il a également participé à l’animation locale en présentant en collaboration avec l’office de tourisme des rendez-vous à la ferme et en prenant part à l’organisation de la foire du 8 mai à Chaudes-Aigues. Un thème de son action a plus particulièrement été abordé en 2019 : l’autonomie énergétique des exploitations et le GVA Caldaguès Aubrac a été retenu pour la mise en place d’un GIEE (Groupement d’intérêt Économique et Écologique). « Piste de diversification pour nos exploitations, la production d’énergie comporte un triple enjeu : elle peut être source de revenu supplémentaire, contribuer à la diminution des charges liées aux intrants et améliorer l’image de notre métier face aux attentes des consommateurs. Ce programme ainsi que celui prévu pour 2020 est varié, mais il ne demande qu’à être enrichi par vos idées et vos propositions et pour cela les membres du bureau sont à votre écoute. » Affirmait la présidente Florence Raynal. Au-delà des travaux au sein du GVA, l’année reste marquée une fois de plus par des aléas climatiques. Le canton a été touché par la grêle puis par la sécheresse, mettant les exploitations à mal et fragilisant les systèmes basés sur l’herbe. Il faut ici saluer la réactivité de l’administration qui a permis de délimiter deux zones calamité, pour le secteur : une à 45 % et une à 55 % pour les communes frappées en plus par les orages. Mais cela ne suffira malheureusement pas à combler toutes les pertes dues au déficit fourrager ni tous les dommages collatéraux. « En cette fin d’année, nous nous interrogeons face aux caprices du climat, à la dérégulation des marchés, à l’agribashing dont nous sommes victimes, quelles réponses devons-nous tenir ? Lorsqu’on attaque nos produits en les bannissant des cantines, tandis qu’on ne supporte plus le bruit ou l’odeur de nos animaux au point de nous condamner en justice, quand nos revenus stagnent, voire, même baissent depuis des décennies, que devons-nous faire ? Rester droit dans nos bottes et cultiver une des seules valeurs que l’on nous envie encore : la solidarité et éviter à tous prix le repli sur soi. Travail en commun, CUMA, réunions d’informations doivent nous permettre d’échanger et de progresser. » Après une présentation des activités du GVA, la seconde partie de la soirée nous ouvrait sur un tour d’horizon des marchés agricoles mondiaux grâce à deux intervenants. Patrick Chazal responsable du pôle économique à la Chambre d’agriculture du Cantal donnera un état des lieux des négoces internationaux dans un cours exhaustif à la pédagogie magistrale. Puis Yves Chassany, président de l’UPRA Aubrac et_administrateur du GVA témoignera de la démesure chinoise appréhendée lors de son voyage avec le président Macron en Chine. Sur lequel nous reviendrons plus en détail. Le GVA reste un lieu de partage, solidarité et altruisme.


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