Les marchés ont retrouvé leur place…

Jeudi 14 mai, la place du marché juste au-dessous de la source du Par les marchands forains ont retrouvé leur emplacement. Il y avait Magalie et sa volaille, François et ses fromages, sans oublier la famille Barbaux, maraîchers et horticulteurs, de Massiac pour les plans. Il y avait aussi Valentin et son étal de fruits et légumes. Vous savez ce jeune cycliste, un peu casse-cou, qui a sauté par-dessus le peloton du tour de France. Il y avait également Serge, désormais retraité, qui longtemps anima le lieu. Le garçon n’a rien perdu de sa volubilité. Masques ou pas, peu importait, les clients appréciaient principalement la présence du maraîcher avec ses fleurs et plantes potagères. Un microcosme d’habitués tapait la discute par groupes en respectant de manière (très) élastique la distanciation ou les gestes barrières. Après ces semaines de confinement et déconfiture pour le commerce quel qu’il soit. L’heure marquait la bonne humeur et c’est tant mieux pour la reprise. Ce lendemain de « saints de glace » n’a pas mis le ciel à l’aune de l’ambiance locale. Valentin racontait ses quatre mois en Nouvelle-Zélande, les horticulteurs déplaçaient leurs chariots au gré de la fantaisie du photographe. Un chaland se promenait sans masque, l’autre la protection faciale conforme. Icelui essayait de l’ajuster au mieux et abandonnait. Les conversations roulaient bien évidemment sur la Covid19. Oui, le truc se décline au féminin, paraît-il. Tout alla ainsi le long de la matinée. Chacun demandait des nouvelles de la famille ou des amis, d’aucuns disaient leur confinement. Les discussions ne parvenaient pas à s’abstraire de « cette saloperie ». Martine râlait, surprise par l’objectif du Lumix, en précisant « tu me mets pas dans le journal ». Il manquait juste quelques onces solaires. Tout ce petit monde reviendra jeudi 21, voire lundi 18.

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