Parcours aventure, la sécurité sanitaire prime.


C’est avec prés de deux mois de retard que le parcours aventure de Truyére évasion a rouvert ses ateliers du parc de la piscine Caldagués. Au sol un tapis et un alignement de ronds jaunes pour marquer les emplacements des futurs adeptes qui ne tardent pas. 14 heures une dizaine, surtout des jeunes, attend de retrouver leur amusement fétiche. Visiblement ils connaissent tous les lieux et les plateformes. Laurent Ajalbert, visière sur la tête, applique le dispositif sanitaire draconien pour l’accès aux agrès. On commence par se laver les mains au lavabo près de l’entrée. Laurent, pendant ce temps, apprête les équipements dans chaque cercle jaune : il ne doit pas aider les adeptes à s'harnacher du baudrier. Il pilote à distance réglementaire la préparation et guide. Même si tantôt il doit serrer les sangles en se positionnant de dos. Visiblement, ceux qui ont mis un point d’honneur à se trouver devant ne viennent pas pour la première fois. Louis attend ce monde pour tenir le briefing de sécurité physique sur le parcours, père et fils se complètent. Les règles sanitaires allongent le temps de préparation. Les jeunes se plient volontiers au protocole. « Tout ceci complique la fluidité d’accès sur les ateliers, mais elle s’avère indispensable en ces temps de pandémie. Nous mettons un point d’honneur à les faire respecter même si parfois on râle après certaines choses. Cependant c’est aussi important que nos obligations habituelles de sécurité. » Nous déclare Laurent Ajalbert. Il nous précise par ailleurs que les baudriers à la sortie intégreront un local où ils resteront sept jours en confinement. « Les fournisseurs d’équipements ignorent si les produits employés dégradent les matériaux et par précaution… Nous possédons suffisamment de matériel pour obtenir un roulement quasiment perpétuel. » Une fois que Louis a réitéré ses conseils pour utiliser sans danger l’installation, les adolescents s’égayent un peu partout loin de la Covid-19 et retrouvent leurs sensations fortes. Dans l’aventure les préconisations et tracas de la procédure sanitaire sont oubliés. Ils ne doivent pas se rencontrer sur la même plateforme. Ils en jouent. Depuis les 35 mètres au point culminant du parcours l’esprit se trouve ailleurs. Mais… deux heures plus tard au retour sur terre les casques sont désinfectés, les baudriers enfouis dans un sac pour rejoindre leur lieu de quarantaine. « Trop bien » affirme l’une, « super chouette », lance un autre. Nouveau passage obligé par le nettoyage de mains avant de sortir. Le plaisir valait bien de sacrifier aux dispositions. Les sensations retrouvées, l’après-midi ensoleillé participent de la fête. Tout le monde a remarqué le toboggan de la piscine en cours de montage. Un « On viendra l’essayer ? » attend un écho positif des parents… Ils n’ont pas dit « Non ! »

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