Chantal Chassany entre à la médiathèque.

Savez-vous que nombre de nos compatriotes s’adonnent à l’art, que chacun érige en jardin secret et le cultive dans l’anonymat le plus strict. Et puis un jour son talent explose à la vue de tous. Véronique de la médiathèque reste très attentive au travail artistique des autochtones. Elle essaie dans la mesure du possible de proposer les cimaises de son univers aux locaux durant les mois de juillet et août. Elle doit parfois se montrer persuasive, voire insistante afin que l’auteur accepte de mettre sous le regard des autres ses œuvres. En cet été particulier, c’est Chantal Chassany qui relève le gant. Une artiste tout terrain avec toutefois un domaine de prédilection, une réelle affection pour le pastel sec, où elle excelle, mais pas seulement. Huile , acrylique, aquarelle, ses inclinations restent variées. Elle vous propose dans le même élan, une vue de Carcassonne, le Couffour sous encre, une tourmente en Aubrac sous acrylique sur bois. Ajoute l’église de Saint-Urcize au crayon à papier, un voilier en mer à l’huile sur toile, un joueur de saxophone épuré au feutre Posca. Le Posca est un marqueur constitué de peinture à base d’eau et de pigments de couleur avec un aspect proche de l’acrylique. Éclectique avec le support, le style et surtout l’inspiration. Cela donne une présentation diversifiée, jamais ennuyeuse, dans son traitement et ses sujets qui vont d’une danseuse de Flamenco au roi Lion avec un détour par des arbres enneigés, un simple lampadaire ou un buron d’Aubrac. Le livre d’or loue cette hétérogénéité de talent et la qualité de son expression. Chantal essaie tout, choisit sans doute, selon son humeur du moment. Industrieuse, elle s’affirme parfaitement bien sur la totalité de sa palette. Toute en délicatesse. À voir jusque fin août à la médiathèque Saint-Jacques aux horaires d’ouverture, entrée libre.

Attention des préconisations sanitaires sont en place, s’y conformer devient obligation.