Vers un déplacement du monument aux morts.

Par PAULOCHON


La nouvelle équipe municipale envisage de déplacer le monument aux morts sur le parvis de l’église. Un lieu plus propice au recueillement : au moment des cérémonies la plupart des participants se trouvent sur l'avenue souvent au mépris de la sécurité. Après avoir consulté les principaux concernés, les anciens combattants, qui n’y voient pas d’inconvénient majeur. Dans une lettre du 6 mai 1920, Monsieur Vialard soumet au conseil municipal son idée de faire don d’un jardin. Il y pose moult conditions et décrit l’aménagement de la parcelle à effectuer de manière exhaustive : le lieu comportera des allées, des arbres, quelques bancs, du gazon et des fleurs il devra toujours être tenu en bon état d’entretien… Mais il veut également que l’environnement soit net. La commune de Chaudes-Aigues fera disparaître les cabinets d’aisances qui se trouvent à proximité. Elle ne pourra à l’avenir installer aucun cabinet sur le terrain ou dans ses abords. Il (le monument) sera placé à un endroit bien apparent du jardin une fois transformé en square et à perpétuité une inscription mentionnant le nom du donateur “Vialard Pierre”.  Suivent nombre de précisions sur diverses conditions…

Inauguré le 22 juillet 1923. On peut lire dans le courrier d’Auvergne. La coquette station thermale de Chaudes-Aigues a fêté dimanche 22 juillet, ses morts de la guerre. La messe fut célébrée par Monsieur le Doyen de Chaudesaigues et le panégyrique prononcé par le chanoine Saliége, supérieur du grand séminaire de Saint-Flour. Puis ce fut le défilé se rendant au monument. Il est implanté à l’entrée de la ville sur la route de Saint-Flour, dans un square charmant, don d’un habitant de Chaudesaigues, Monsieur Pierre Vialard qui a résolu ainsi la difficile question de contribuer largement avec une situation modeste à la glorification de ses morts et à l’embellissement de son pays natal... Le prêtre bénit le monument et Monsieur Legrand, maire, fait l’appel des morts. Un silence religieux plane sur la foule et elle écoute avec émotion nommer les 83 braves de Chaudesaigues qui ont sacrifié leur vie pour la patrie. A midi un banquet de plus de 200 couverts fut servi à l’hôtel Delmas. Au dessert Monsieur Legrand, Messieurs les députés Hermabessiére et Bataille prirent la parole et furent chaleureusement applaudis…

 

Les articles les plus consultés

Cristiane et Juan futurs praticiens dentaires !

Par PAULOCHON
  Ils sont portugais et viennent d’emménager dans la seule station thermale du Cantal. Ce jeudi, ils se trouvaient en rendez-vous pour divers contacts, mais surtout pour rencontrer l’équipe municipale qui prit un soin attentif de leur présenter sa localité. Le président de l'union régionale des professionnels de santé Eric Lenfant participait à cette rencontre. La journée se prêtait mal à une telle déambulation. Le ciel se montrait capricieux. D’une couverture nuageuse et fraîche avant midi, il passait à un timide soleil en matinée, entrecoupée de diverses averses, voire de bourrasques neigeuses. Les hôtes, depuis le green cab, entamaient une promenade dans la cité. La délégation s’arrêtait du côté de la piscine et de ses aménagements en cours d’adaptation, mais aussi pour décrire l’école que leur fillette de 4 ans fréquentera. Puis le cinéma, la mairie, les rues jusqu’à la source du Par avec des pauses auprès des commerçants, le musée Géothermia, l’eau qui coule à 82° a
Lire La suite

Une chasse aux œufs en pleine cité thermale

Par PAULOCHON
Bon d’accord c’était deux semaines après le jour de Pâques. Mais peu importe, le soleil brillait. Une trentaine de gamins entre 11 et 2 ans s’inscrivait. Cette année, les cloches voulaient mettre du piquant dans la recherche des œufs. Elles ont choisi de dissimuler leur trésor dans tout le village depuis le parc d’agrément de la piscine jusqu’à l’église en passant par le parc Juéry puis la source du Par et Géothermia. Une épreuve de charades s’adressait aux 20 concurrents de 6 à 11 ans, au jardin avec des comptines pour 16 participants de 2 à 4/5 ans. Les parents se prenaient au jeu et accompagnaient leur progéniture dans la quête des messages en forme de devinette. Pour obtenir des chocolats, chacun se devait d’élucider l’énigme, pas d’autres solutions que de résoudre le mystère pour pouvoir progresser. Chacun triturait son carnet de bord qui servait de guide et de bloc-notes. Petit bémol, certains casse-tête dépassaient la capacité de certains enfants voire d’adultes. Les plus jeune
Lire La suite