Le retour des écoliers à la médiathèque.


Lire des histoires aux enfants dès le plus jeune âge reste vivement recommandé. Tous les parents connaissent ce rituel , à l'heure du coucher. Mieux vaut abriter à la maison un rat de bibliothèque plutôt qu’une souris d’ordinateur. La phrase est certes lapidaire, mais aujourd’hui la technologie remplace la littérature. La substitution du livre par la tablette dès le plus jeune âge relève de l’inconséquence. Effectivement l'apprentissage de la lecture n'est pas toujours simple. Mais une fois domestiquée, elle ouvre des portes vers des univers imaginaires. Ce formidable outil de développement assure depuis longtemps une stimulation précoce. Sorinak Taillade, la maîtresse, accompagnée de Pauline Chareire, n’oublie jamais d’amener ses 16 écoliers à la médiathèque. À intervalles réguliers ils viennent passer quelques moments à la bibliothèque pour choisir un ouvrage qu’ils emporteront chez eux pour le consulter ou se le faire lire. Par groupe de huit, ils ont investi le premier étage où ils ont sélectionné, manié, ouvert des livres selon leurs envies. Dans la salle d'activité, les albums ont remplacé les jouets, COVID oblige. On remarquait là le timide qui osait à peine toucher. L’impulsif voulait en prendre un chargement. Celui-ci regardait tous ceux qui comportent des camions en couverture. Une fillette hésitait entre un volume puzzle et des histoires de monstres. Chacun a effectué son marché. Avant les vacances de Toussaint, ils reviendront pour d’autres choix. Combien continueront  assidûment à fréquenter les lieux ? L’appétence pour la lecture des enfants à l’école augmente avec le nombre de livres présents chez eux. Quelques tomes seront rentrés en leur maison pour les inciter à bouquiner. Une personne qui n’ouvre jamais un ouvrage ressemble à un illettré.

 

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